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Le Centre de services scolaire demande de respecter les règles

le mercredi 12 juillet 2023
Modifié à 10 h 11 min le 12 juillet 2023
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Au moment de rencontrer le Journal Saint-François mardi après-midi, Alexandre Montpetit n’avait toujours pas accès et l’autorisation d’utiliser la sortie d’eau de l’école Dominique-Savio. (Photo Journal Saint-François – Yanick Michaud)

Alors que le propriétaire de l’Académie des Jeunes Sportifs, Alexandre Montpetit demande à répétition des ajustements aux services offerts, le Centre de Services Scolaires de la Vallée-des-Tisserands assure vouloir collaborer avec les dirigeants des camps de jour.

« Le Centre de services scolaire échange toujours dans un esprit de collaboration, tant avec ses partenaires municipaux et régionaux qu’avec les entreprises privées qui, comme l’Académie des jeunes sportifs, demandent à louer certains espaces dans nos établissements scolaires pour y tenir leurs propres activités », peut-on apprendre dans une réponse diffusée au Journal Saint-François. 

On y indique que chaque année, la priorité de location et d’utilisation des établissements est d’abord accordée à la Ville de Salaberry-de-Valleyfield pour qu’elle puisse tenir ses traditionnels camps de jour. Comme des travaux ont régulièrement lieu dans ces établissements pendant la saison estivale, la disponibilité des espaces varie d’une année à l’autre.

« Cette année, en raison desdits travaux prévus dans nos écoles, le seul établissement disponible sur le territoire de Salaberry-de-Valleyfield et répondant aux besoins de l’Académie des jeunes sportifs était l’école Dominique-Savio. Avant de procéder à la location de cet établissement, les représentants de l’Académie ont visité les lieux, accepté leurs conditions de location et se sont montrés satisfaits des espaces mis à leur disposition. Une entente en bonne et due forme a d’ailleurs été signée. Elle prévoit l’espace disponible pour la location ainsi que les obligations de l’Académie, notamment celle de conserver les lieux en bon état de propreté », précise-t-on du côté du CSSVT.

Des lacunes dans la gestion

Malheureusement, par le passé, selon les dirigeants du Centre de services solaire, cette obligation de maintenir les lieux en bon état de propreté n’a pas toujours été respectée. « De plus, leurs équipes utilisent des espaces qui ne sont pas prévus au contrat, ce qui nécessitera des travaux supplémentaires pour nos équipes avant la rentrée scolaire. La destination première de nos établissements est l’éducation de nos élèves, faisant ainsi en sorte que nous devons nous assurer d’offrir un milieu d’apprentissage propre et sécuritaire à nos élèves. »

Par ailleurs, après avoir signé l’entente de location, les représentants de l’Académie des jeunes sportifs ont adressé de nouvelles demandes, hors contrat, auxquelles les autorités ont tenté de répondre ou auxquelles ils tentent toujours de trouver différentes solutions.

« Pour certaines de ces nouvelles demandes, différentes contraintes doivent être prises en considération. Par exemple, l’accès à l’eau est protégé dans nos établissements, comme dans tous les établissements publics. Avant de permettre l’accès au point d’eau extérieur de l’école, des vérifications sont nécessaires pour éviter d’endommager le bâtiment. Les vérifications ayant été effectuées, l’accès au point d’eau a récemment été accordé », affirme-t-on. On indique par ailleurs que l’eau potable est toujours accessible à l’intérieur des bâtiments et que les usagers des camps sportifs peuvent donc s’hydrater adéquatement dans les espaces.

Enfin, le CSSVT qui s’attend à ce que ses partenaires soient respectueux des exigences particulières, affirme qu’en ce qui concerne l’installation d’un chapiteau, quelques précisions manquaient à la demande de l’Académie. « Nous voulions prendre une décision éclairée. Cependant, nous avons pris le soin d’expliquer aux représentants de l’Académie que s’ils installaient un chapiteau sur nos espaces extérieurs, celui-ci ne devait pas endommager ni la cour ni le bâtiment et qu’il devait être amovible puisque des travaux de réfection des clôtures étaient prévues sur les mêmes espaces pendant la période estivale », conclut-on.

Selon le propriétaire de l’Académie des Jeunes Sportifs, le terrain de l’école semble assez vaste pour accueillir un chapiteau pouvant offrir de l’ombre à une cinquantaine d’enfants. (Photo Journal Saint-François – Yanick Michaud)