La Ville de Salaberry-de-Valleyfield a souligné récemment le 40e anniversaire de fondation du Club de tennis Campi, qui a vu le jour l’année suivant les Jeux du Québec ainsi que le 100e anniversaire de la municipalité.

Pour marquer ces quatre décennies de tennis, le maire Denis Lapointe a remis aux responsables du club une plaque-souvenir en hommage aux bénévoles et aux membres pour avoir assuré le développement et la promotion de cette activité auprès de la population campivallensienne. «Félicitations et longue vie», peut-on lire sur le trophée stylisé.

Cet honneur bien mérité a été accepté par le président du club, Gaétan Théorêt, et le directeur des finances, Rhéo Maisonneuve.  Le trésorier a indiqué au Journal que le tennis organisé connaît un regain de popularité depuis une demi-douzaine d’années à Salaberry-de-Valleyfield.

«Au départ, le club comptait de 25 à 30 membres et à ses belles années, une centaine de joueurs. Ce chiffre est descendu à une trentaine avant de remonter ces dernières années. Nous avons actuellement 50 membres en simple et une vingtaine en double», a résumé M. Maisonneuve.

Les adeptes du tennis se donnent rendez-vous tous les mercredis soirs sur les courts de Saint-Joseph Artisan, de 19 h à 21 h. L’horaire des matchs de la ligue, en simple et en double, est fixé selon le classement cumulatif des parties disputées depuis le début de la saison.

Le Club de tennis Campi a son pied-à-terre au parc Saint-Joseph Artisan où il est possible de remiser les équipements nécessaires dans un cabanon. Toutefois, les quatre terrains de tennis prennent de l’âge et des discussions ont été entamées avec les autorités municipales en vue de procéder à leur restauration.

Ces terrains étant la propriété de la Commission scolaire de la Vallée-des-Tisserands, aucune entente n’est intervenue jusqu’à maintenant. «Un déménagement est envisagé sur un terrain à côté. Nous espérons avoir des développements d’ici la fin de l’année car les terrains ne sont plus en bon état», affirme M. Maisonneuve.

Les courts de tennis situés dans les secteurs Grande-Ile et Saint-Timothée (deux chacun) sont de premier ordre mais le club ne peut s’y établir puisqu’il a besoin de quatre terrains pour tenir ses activités. Les installations de tennis du parc Delpha-Sauvé, qui ont été refaites il y a une dizaine d’années, ne sont pas réglementaires et la ligue ne peut y élire résidence.

«Les terrains sont en pente. C’est injuste pour le joueur qui se trouve sur le côté le plus bas», de signifier M. Maisonneuve. La Ville de Salaberry-de-Valleyfield compte 17 terrains de tennis publics à la grandeur de son territoire.