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Lenteur bureaucratique qui pourrait coûter cher à Stabilisation Technique
le mardi 21 mai 2019
Modifié à 13 h 57 min le 21 mai 2019
François Leduc peine à embaucher de la main-d’œuvre mexicaine pour son entreprise Stabilisation Technique et pourrait perdre des centaines de milliers de dollars.
« Ça ne bouge pas du tout. J’ai plein de travail à faire. Des contrats à respecter. Mais malgré mes démarches, on me bloque, on ne livre pas », déplore le propriétaire de la compagnie fondée en 1989.
Après de premiers déboires constatés en 2018, François Leduc s’est pris d’avance cette année pour obtenir de la main-d’œuvre mexicaine. Malgré tout, il ne peut recourir à ces travailleurs mexicains. « L’année dernière, j’en avais eu trois. Mais au bout de quelques semaines, il y en a un qui est parti. J’ai essayé de me débrouiller avec deux. Je n’ai pu terminer des contrats. Alors cette année, j’ai commencé mes démarches en novembre pour en avoir quatre. Pendant six mois. Ça m’a coûté 10 000 $ et puis, rien. Toujours pas de travailleurs étrangers. Je perds des milliers de dollars. Mai achève et je ne sais pas comment je vais finir l’été », déplore celui qui a récemment appris qu’il souffrait d’une grave maladie dégénérative. « Je n’ai pas besoin de ça en plus », lance, émotif, François Leduc.