Les Braves ont bien failli attirer Loïck Daigle
Le départ de Nathan Lévesque laissera un trou béant dans l'attaque des Braves. (Photo Journal Saint-François - Yanick Michaud)
Loïck Daigle est venu à quelques heures de s’aligner avec les Braves de Valleyfield pour le reste de la saison.
Le jeune joueur de centre originaire de Châteauguay a signé avec la formation campivallensienne dimanche matin. « J’ai appris quelques heures plus tard, lundi, qu’il venait de signer également avec les Oil Kings d’Edmonton dans la WHL. Il jouera avec eux d’ici la fin de la campagne », indique l’entraîneur-chef et directeur général des Braves, David Rochon.
La nouvelle dépitait visiblement l’homme de hockey, qui disait toutefois comprendre la décision du jeune hockeyeur d’aller jouer dans l’Ouest du pays. « C’est tout un joueur. Il a gagné avec les Tigres de Victoriaville l’année qui s’est jouée dans les bulles. Nous aurions aimé pouvoir compter sur lui », indique Rochon qui a perdu de gros noms au profit d’équipes de la Ligue de hockey junior majeur du Québec dans les derniers jours.
Chercher du renfort
Le départ de Nathan Lévesque, le meilleur marqueur de l’équipe, vers Rimouski et celui du défenseur Jesse Carrière pour le Phoenix de Sherbrooke sont venus jouer dans les plans du mentor des Braves. « Ce ne sera pas de la tarte, mais on va réagir avec ce qui se passe. L’avoir su il y a quelques semaines, nous aurions agi autrement, mais les équipes nous avaient dits que nous pouvions compter sur eux jusqu’à la fin de la saison », plaide l’entraîneur-chef.
Avec la dernière journée des transactions dans la LHJAAAQ qui se tient mardi, David Rochon reste à l’écoute des offres qui lui seront faites. « Je reste ouvert et je vais essayer d’aller me chercher un troisième gardien et aussi un défenseur, au moins », indique celui qui a aussi perdu Zachary Séguin pour quelques semaines. Le jeune athlète est sur le protocole des commotions cérébrales depuis une vilaine mise en échec subie à Granby. « Il a des exercices à faire, mais dans la Ligue le protocole est de 11 jours au moins. Il faut attendre et voir ce qui se passe », termine celui qui accueille le Phoenix de Montréal jeudi à l’Aréna Salaberry, avant les matchs spéciaux qui ponctueront le calendrier d’ici la fin janvier.