A Granby, on se réjouit du scénario hollywoodien qui a permis aux Inouk d’éliminer les Braves de Valleyfield dans le 6e match d’une série quart de finale fertile en rebondissements.
Dans le camp des Campivallensiens, on se questionne plutôt en lien avec la séquence controversée qui a mené au but égalisateur marqué par Antoine Arsenault à 27 secondes de la fin du 3e engagement. Et de la pénalité pour coup de coude infligée peu après à Danick Crête, ce qui a conduit au but dramatique compté par Joël Caron avec 4 secondes à écouler dans la 3e période… et la série.
Les Braves ont-ils été floués lorsque Joachim Vachon a fait de l’obstruction sur Nicolas Desgroseillers à la mise en jeu pour ouvrir le chemin à son défenseur Antoine Arsenault qui a créé l’égalité, 5-5. En faisait un «pick» comparable à un bloc au football, comme on peut voir sur la vidéo, Vachon aurait-il dû prendre la direction du banc des pénalités? Les officiels en ont décidé autrement et ils ont fermé les yeux, ce qui n’a pas été le cas à l’endroit de Danick Crête quelques secondes plus tard.
«Si la pénalité est appelée contre Joachim Vachon avec une trentaine de secondes à jouer, on se retrouve avec un homme en plus et une mise en jeu dans le territoire des Inouk. Le match est à toutes fins pratiques terminé et on s’en va à Granby pour le 7e match», déplore l’entraîneur-chef des Braves, Stéphane Scotto.
Dans une série où la troupe campivallensienne a reçu 108 minutes de pénalités comparativement à 78 pour les Inouk, les Braves n’ont décidément pas eu la faveur des hommes au chandail rayé. «Ce n’est sûrement pas parce que nous avons été indisciplinés. C’est dommage d’en finir de cette façon, surtout pour nos joueurs de 20 ans qui ne méritaient pas un tel sort», a décrié Stéphane Scotto.
