Le Plan Nord n’est pas mort et le ministre responsable Pierre Arcand est venu le rappeler aux gens d’affaires de la région en les invitant à devenir «fournisseurs officiels du Plan Nord».

Lors d’un dîner organisé par la Chambre de commerce et d’industrie Beauharnois-Valleyfield-Haut-Saint-Laurent,  le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable du Plan Nord a fait état de cette nouvelle certification qu’entend publiciser la Société du Plan Nord et son Bureau de commercialisation pour encourager les entreprises à prendre part à ce développement.

Le ministre Arcand a rappelé que plusieurs entreprises de la région étaient déjà  impliquées dans des projets dans le Grand Nord, comme CEZinc, Valtech, de même que la société Valport «qui joue un rôle majeur dans le ravitaillement des communautés du Nunavik.»

Basée à Québec, la SPN possède des bureaux à Baie-Comeau, Chibougamau, Roberval et Sept-Iles. C’est d’ailleurs à Sept-Iles que la Société du Plan Nord compte sa plus importante réalisation, avec l’acquisition des installations ferroviaires et portuaires de l’endroit. Ce qui lui permettra de garantir des tarifs compétitifs aux entreprises et favoriser les investissements.

Avant tout, le développement du Grand Nord préconisé par l’organisme intègre autant l’aspect économique que social et environnemental des différentes communautés, ce qui représente un attrait pour les investisseurs. Des investissements publics de plus de 200 M$ sont prévus au cours des cinq prochaines années.

Par ailleurs, la création du Bureau de commercialisation du Plan Nord vise à fournir de l’information, servir d’intermédiaire auprès des entreprises intéressées à y faire des affaires, et faciliter le maillage entre elles.

Terre d’investissement

Pierre Arcand se dit optimiste face au développement du Plan Nord. Des multinationales comme Tata Steel (Schefferville) et Glencore (Mine Raglan) ont déjà annoncé des investissements. De plus, le Québec a fait ses devoirs au cours des dernières années pour y faciliter les investissements: lois sur les redevances, structures d’accueil, sans compter le volet environnemental et la contribution des communautés autochtones.

«On prévoit que d’ici 2030, environ 50 milliards d’investissements privés et publics seront complétés dans le Grand Nord, a-t-il confié. Notre rôle n’est pas d’investir dans des projets mais de garantir des services aux entreprises et travailleurs qui s’y installeront.»