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L’état de santé de Benjamin Leclair s’améliore

le lundi 30 janvier 2017
Modifié à 0 h 00 min le 30 janvier 2017
Par Steve Sauvé

ssauve@gravitemedia.com

Victime d’une sévère blessure au cou le 25 novembre dernier après avoir été impliqué dans un accident nautique en Floride., le professionnel du wakeboard, Benjamin Leclair prend du mieux. Le jeune homme est présentement à l'Institut de réadaptation Gingras-Lindsay-de-Montréal, un hôpital de réadaptation affilié à l'Université de Montréal.

Même s’il prend du mieux et qu’il fait des progrès quotidiennement, Benjamin Leclair n’a toujours pas retrouvé l’usage de ses jambes. Selon son père, Guy Leclair, député de Beauharnois, le jeune homme de 23 ans parvient désormais à bouger ses épaules, son bras droit jusqu’au poignet et commence à retrouver une certaine motricité dans le biceps du bras gauche.

«Lorsqu’il s’est blessé, Benjamin a eu la moelle épinière de compressée mais elle n’a pas été sectionnée, précise Guy Leclair. Il y avait tellement de risques de complication après la blessure, mais finalement, il n’a rien eu.  À l’hôpital, un médecin a pratiqué une trachéotomie. Au départ, il devait l’avoir de six à huit semaines, mais il a tellement bien progressé qu’après huit jours, il ont retiré l’assistance respiratoire.»

«Chaque semaine, nous vivons de belles victoires.  Prenons par exemple le fait que Benjamin est maintenant capable de se rendre à 90° lors des exercices de verticalisation et qu’il n’a pas de douleur significative.»

L’avenir est encore incertain pour Benjamin Leclair. Malgré les progrès de son état de santé, personne ne peut dire qu’il pourra retrouver sa pleine motricité. «Il garde le moral, mentionne son paternel. C’est évident qu’il est conscient de son état et qu’il aimerait connaître l’avenir, mais malheureusement, ce n’est pas le cas.» 

La fondation Road 2 Recovery, qui amasse des fonds pour subvenir aux athlètes qui ont subi une blessure, a lancé une collecte pour aider la famille de Benjamin Leclair à assumer les frais médicaux aux États-Unis. Le journal Saint-François a appris que la facture américaine vacillait approximativement à 600 000 $. La campagne de souscription atteint au moment d’écrire ces lignes à 37 135 $.