Les amateurs d’histoire auront accès à une maison témoin de l’histoire du village de Saint-Timothée, le samedi 18 juin, de 13 h à 16 h. La famille Leduc ouvrira les portes de sa maison construite en 1835 pour un après-midi d’exposition et de reconstitution historique.

C’est par amour pour l’histoire que Louise-Hélène Leduc, une enseignante de l’école Dominic-Savio, a entrepris faire revivre cette maison au toit rouge, faite de pierres des champs, située au 168, rue Saint-Laurent. «Quand on est élevé dans une maison comme celle-ci, on ne peut pas faire autrement que d’aimer l’histoire», dit-elle.

L’enseignante pourra compter sur l’aide de ses élèves de 5e et 6e année, de membres de sa famille, de même que du groupe Les Habitants du fort, qui présenteront dans la cour arrière une reconstitution d’un campement de la Nouvelle-France.

Il y aura cuisine sur feu de bois, démonstrations de métiers d’époque et même des tirs de fusil à poudre noire par des miliciens.

À l’intérieur, les visiteurs pourront découvrir différentes pièces comportant des boiseries et planchers d’origine, de même que la cave avec ses poutres faites de troncs d’arbre et ses murs de 3 pieds d’épaisseur.

Un mini-musée 1900 mettra aussi en lumière certains objets de la collection de Micheline Latour-Leduc, une femme impliquée à divers niveaux dans la communauté, et qui est décédée récemment. Elle et sa fille Louise-Hélène font partie d’une lignée de 5 générations d’enseignantes, dont on conserve encore des objets scolaires de l’arrière-arrière-grand-mère, Emma Hébert.

Refuge d’un patriote

Datant de 1835, la maison des Leduc a été construite par François-Xavier Rapin, selon les registres qu’ils ont conservés.

Le frère de celui-ci, Charles Rapin, un des patriotes de 1838-39, s’y était caché quelque temps, après avoir échoué dans sa tentative de s’enfuir vers les États-Unis, à la suite de l’incendie du camp Baker, à Odelltown.

L’entrée est gratuite pour profiter de cette visite à caractère historique, mais des dons seront néanmoins recueillis pour être versés à la nouvelle école primaire Edgar-Hébert.