Logement : l’offre à la hausse mais la demande aussi
(Photo d'archives)
Les nouveaux logements se multiplient à Salaberry-de-Valleyfield avec la construction de plusieurs immeubles locatifs, mais la demande demeure encore très forte. Néanmoins, pas de situation de crise en vue cette année.
« La situation ne s’annonce pas critique cette année, estime Annie Lemieux, directrice du Service d’aide à la recherche de logements de Beauharnois-Salaberry. L’an dernier, seulement deux familles étaient sans logement au 1er juillet, mais cette année on a consolidé notre campagne de prévention dès le début de l’année et on en voit la différence actuellement.»
Les nombreux chantiers de construction réalisés dans la région, ou en cours de réalisation, annoncent une hausse de l’offre de logements sur le territoire. Selon des chiffres obtenus auprès de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield, il s'est créé 694 nouveaux logements en 2023 pour des investissements de 420 M$. Et jusqu'à présent en 2024, en date du 6 juin, on compte 340 nouveaux logements sur le territoire campivallensien.
Mais, du même coup, l’arrivée de nouveaux résidents vient compenser cette offre, ce qui résulte en une stabilité du taux d’inoccupation des logements, qui demeure à 0,2 % à Beauharnois et 0,1% à Salaberry-de-Valleyfield.
De plus, cette nouvelle offre de logements n’a pas encore d’effet sur le prix affiché des logements, déplore Mme Lemieux. «Le coût du loyer pour un logement de 4 ½ pièces relativement neuf s’établit entre 1450 $ et 1500 $ selon les données récentes. Pour un logement qui date de plus longtemps, on peut parler autour de 1000 $, selon Mme Lemieux.
Incidemment, ce sont les logements de 5 ½ et de 3 ½ pièces qui affichent une plus grande rareté dans Beauharnois-Salaberry, que ce soit pour répondre aux besoins des familles monoparentales ou recomposées.
Depuis l’an dernier, le Service d’aide à la recherche de logements vient en aide aux ménages et les accompagne dans leur quête d’un logement. Le Service suit présentement une cinquantaine de dossiers, dont une trentaine de plus près.
« Ce ne sont pas nécessairement tous des gens à faible revenu, précise Mme Lemieux. Parfois, ce sont des personnes qui vivent une séparation, qui ont besoin de conseils pour de l’entreposage de meubles ou pour le déménagement. D’autres personnes ont aussi du mal à se vendre auprès des propriétaires d’immeubles et en ressentent un certain stress, alors on peut leur venir en aide.»
Le Service fonctionne en collaboration avec les Offices municipaux d’habitation de Beauharnois et Valleyfield, les comités logement, la Société d’habitation du Québec, la SCHL et obtient aussi des informations provenant de travailleurs sociaux du CISSSMO. On peut rejoindre le service au 514-240-1205 ou à sarl@omhvalleyfield.ca.
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