Si plusieurs adolescents ont en tête le prochain party, le prochain film au cinéma ou le prochain jeu vidéo, Avery Martin-Duval pense à quelque chose de bien différent. Pour le jeune boxeur de 15 ans, les Jeux olympiques de Tokyo en 2020 prennent toute la place.
C’est avec de la discipline, de la persévérance, un entraînement acharné et des victoires que le jeune boxeur de Saint-Clet pourrait atteindre son but. Lui-même se dit conscient que le chemin ne sera pas facile, mais il croit fermement en ses chances d’y parvenir. «Je m’entraîne six jours par semaine en boxe et le dimanche, je cours de 5 à 7 kilomètres. Certains jours, ça me tente peut-être moins, mais je suis dans le gym pareil et je donne le maximum de moi», souligne l’adolescent.
Avery Martin-Duval est tombé en amour avec la boxe alors qu’il était bien jeune. «La première fois que j’ai vu de la boxe, c’était dans le film Rocky, dit en riant celui qui compte plus de 30 combats amateurs à son actif. J’ai tout de suite eu envie d’en faire. Par chance, j’ai toujours eu de la facilité avec les sports donc, je suis devenu bon rapidement.»
Celui qui pratique la boxe olympique depuis 3 ans s’entraîne sous la supervision du champion canadien des poids moyens et champion IBF international des poids moyens, Francis Lafrenière et de Jessy Thompson, un entraîneur de boxe bien connu.
«Mes entraîneurs m’aident beaucoup, confie le jeune Martin-Duval. Auparavant, je n’avais aucune défensive et je boxais de reculons. Je recevais beaucoup trop de coups. Maintenant, je travaille sur les contre-attaques. Cela améliore ma boxe et lorsque j’aurai acquis la technique parfaitement, mes adversaires vont tomber comme des mouches», explique confiant Avery Martin-Duval.
Même si on peut qualifier Avery Martin-Duval de prodige en raison de son talent indéniable, une ombre peut se dresser devant lui pour une éventuelle participation aux Jeux olympiques de Tokyo en 2020. Son rendement scolaire doit être exemplaire.
L’adolescent a conclu une entente avec son mentor et entraineur, Francis Lafrenière. Il doit démontrer un bon comportement et réussir à l’école s’il souhaite s’entraîner au Club de boxe Lafrenière situé à Saint-Clet.
«L’école doit être la priorité pour Avery, assure Francis Lafrenière. À 15 ans, c’est le parcours scolaire qui passe avant tout. Oui il est talentueux mais l’obtention d’un diplôme d’étude secondaire c’est le minimum. On essaie de lui inculquer une bonne discipline de vie. Ce n’est pas toujours facile, mais on pousse dans ce sens et on y tient.»
