Louis-François Marcotte, un entrepreneur passionné et rigoureux
L’homme qui porte mille et une toques au Québec, dont celles de chef, d’animateur, d’auteur de livre de recettes, Louis-François Marcotte a prononcé une conférence au bénéfice d’entrepreneurs et d’étudiants à l’invitation de la SADC du Suroît-Sud et du Réseau Mentorat.
L’allumé et polyvalent entrepreneur a parlé de l’importance de maintenir un juste équilibre entre la passion et la rigueur. « J’ai étudié au Cégep de Valleyfield en génie mécanique, j’aimais ça, mais j’ai trouvé que ce n’était pas ma voie. J’ai abandonné et ça a créé un sentiment d’insécurité, mais j’avais une passion. J’ai été à l’ITHQ et ça a changé ma vie, j’étais sur mon X », mentionné celui qui a alors assumé vraiment qui il était.
Sa passion pour la cuisine ne l’a pas empêché de travailler pendant de longues heures alors qu’il devait gérer des restaurants, un service de traiteur et des dizaines d’employés. « Ça c’était la portion rigueur. J’ai eu ma première entreprise à 20 ans et je devais être sérieux. Il faut garder sa rigueur, mais vivre sa passion », lance Louis-François Marcotte qui demande aux parents de ne pas bloquer les jeunes qui veulent vivre leur propre passion. « Il faut vivre ce que l’on veut vivre. »
De belles aventures
Ses restaurants et sa bosse des affaires l’ont mené à gérer une cabane à sucre, à écrire des livres de recettes, créer un magazine de recettes également, à diriger les cuisines de la Cage aux Sports, entre autres, et à fonder plus récemment Chez Cheval, un restaurant qui vise à inclure des personnes différentes au sein des employés. « Ça nous a permis d’une certaine manière de nous assurer d’avoir des employés engagés, heureux de faire ce qu’ils font, qui le font bien et d’éviter un peu la pénurie de main d’œuvre », explique celui qui a trimé dur pour arriver à ses fins.
« J’essaie également de garder de saines habitudes de vie à travers tout ça. Le vélo, bien manger, essayer de dormir un nombre d’heures convenable. Il y a tant à faire et ça en fait partie », conclut celui qui suggère aux entrepreneurs de de regarder ce que les autres font pour s’en inspirer.
Ce qu’il a sans doute fait pour les 150 convives réunis pour entendre sa conférence.