Marie-Josée Taillefer à Valleyfield pour parler d’audition

L’animatrice Marie-Josée Taillefer était à Salaberry-de-Valleyfield le mercredi 2 mai afin de souligner la Journée de la santé auditive et par la même occasion, d’assister à l’ouverture de la clinique Lobe. Bien connue sur la scène culturelle québécoise, Marie-Josée Taillefer a à cœur la santé auditive. C’est pourquoi la dame a accepté d’agir comme ambassadrice de la franchise. «Ce n’est pas un secret, mes enfants sont nés avec une surdité, confirme Mme Taillefer. Je crois donc être en connaissance de cause lorsque je parle de l’importance de prendre soin de sa santé auditive.» Marie-Josée Taillefer assure qu’il est difficile de diagnostiquer quelqu’un qui souffre d’un problème d’audition. «La personne qui souffre de surdité ne peut pas se plaindre de quelque chose qu’elle n’entend pas, indique l’ambassadrice. Souvent c’est l’entourage qui va s’apercevoir qu’il y a quelque chose qui cloche. Dans le cas de mon fils, René et moi on s’est aperçus qu’il y avait quelque chose d’anormal lorsque Olivier avait cinq mois. Nous n’arrivions pas à le calmer en lui parlant. Il devait nous voir absolument.» Mme Taillefer assure que la condition de ses enfants l’a amenée à vivre différentes situations qui lui permettent de comprendre le monde de l'audition, de la parole et de la communication. «Par le fait même, j’ai développé une certaine expertise dans le domaine, mais surtout j'ai eu la chance au fil du temps de partager avec le public une vraie relation de confiance.» Selon les statistiques, 10 % de la population souffrirait d’un problème d’audition. De ce nombre, 80 % ne recevraient aucun traitement. «Il y a des gens qui ne sont pas diagnostiqués, d’autres qui ignorent qu’il y a des traitements ou des alternatives et aussi, certaines personnes vivent dans le déni de la maladie.» La Journée de la santé auditive a été soulignée dans plusieurs cliniques au Québec, ainsi qu’à Salaberry-de-Valleyfield, notamment à la clinique Lobe, à la Clinique auditive Laniel, ainsi que chez Groupe Forget. D’ailleurs, les problèmes auditifs soulevés dans la communauté ne sont pas étrangers à l’environnement de travail particulièrement bruyant qui sévissait dans diverses usines, notamment l’ancienne usine de coton.