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Michèle Cyr-Lemieux, étincelle de la Fondation de l’Hôpital du Suroît

le mardi 24 octobre 2023
Modifié à 15 h 10 min le 27 octobre 2023
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Michèle Cyr-Lemieux amorcera bientôt sa 5e année à la direction de la Fondation de l’Hôpital du Suroît. (Photo Journal Saint-François – Mario Pitre)

Directrice générale de la Fondation de l’Hôpital du Suroît depuis bientôt cinq ans, Michèle Cyr-Lemieux a contribué de manière active et énergique au développement de cet organisme philanthropique.

Quand on lui parle de ses origines, la jeune femme mentionne le Québec. Native de la ville Québec, fille de parents gaspésiens, elle a grandi à Chicoutimi, complété son BAC en sciences politiques à l’Université de Sherbrooke et vécu ses premières années professionnelles à Montréal.

Mais depuis cinq ans, c’est Salaberry-de-Valleyfield qui a conquis son cœur. «Je ne connaissais pas Valleyfield à mon arrivée, mais j’ai appris à la découvrir, avec ses gens généreux et des organisations dynamiques. C’est la plus belle ville à mes yeux.»

Avec des études en gestion de projets, puis un certificat en gestion philanthropique, Michèle Cyr-Lemieux a vraiment trouvé sa voie dans des projets où prédominent le contact humain et la proximité des gens. Une dynamique qu’elle préconise au quotidien au sein de son équipe de travail et parmi les nombreux bénévoles de la Fondation.

Elle se dit honorée de faire ce travail. «Dans un contexte comme celui qu’on vit, ce n’est pas toujours facile de convaincre les gens de puiser dans leur portefeuille pour faire un don, mais c’est plus motivant lorsque l’objectif est d’améliorer les soins de santé offerts à la population, dit-elle; de faire en sorte de doter l’hôpital d’appareils performants qui vont faciliter le recrutement de personnel et de professionnels de la santé.»

À cet égard, la DG souligne les campagnes majeures qui avaient été menées «par des personnes fières et fortes», avant son entrée en poste. Depuis ses débuts en 1988, la Fondation de l’Hôpital a recueilli quelque 17,6 M$ et cumule 44 000 donateurs dans sa banque de données.

Une pandémie qui change les plans

Dans une industrie philanthropique qui se veut davantage structurée, Michèle Cyr-Lemieux a vite doté la Fondation d’une planification stratégique, exercice qui a cependant été chamboulé par l’arrivée de la pandémie de COVID-19.
«Même dans ce contexte, mon président Gino Napoleoni m’avait donné le mandat de ne pas s’arrêter et finalement ça s’est transformé en du positif.»

La Fondation a mis de l’avant diverses actions de solidarité, notamment une centrale d’appels pour garder le contact avec les aînés, ou encore pour reconnaître le travail de nos «anges gardiens».

Parallèlement, sous sa gouverne, la Fondation a développé des activités plus marketing. La campagne des Biscuits Sourire par exemple, où elle n’hésite pas à enfiler le costume du Bonhomme Sourire pour encourager la participation de la population et des entreprises.

Diverses initiatives ont aussi pris naissance dans la communauté au profit de la Fondation, comme le Défi Vélo, le Party d’automne, la Courses des policiers de la SQ ou le tournoi de golf Émulsion. Des collaborations ont aussi été établies avec d’autres organismes comme la Fondation Anna-Laberge ou la FRAS.

Alors que la Fondation célèbre son 35e anniversaire, les défis ne manquent pas pour la directrice générale qui dirigera d’autres importantes campagnes à venir.