Pour sa 7e version de son ordinateur portable Surface, Microsoft se lance dans un tout type d’ordinateur. L’entreprise suit les traces d’Apple avec ses MacBook et a opté pour une architecture ARM pour augmenter les performances et l’autonomie de la batterie. Un pari réussi, mais qui génère aussi un problème au niveau de la compatibilité des logiciels et applications.
Peu importe la sphère pour laquelle on travaille, on cherche toujours à offrir le meilleur rendement dans les plus brefs délais. On nous demande toujours d’être le plus efficace possible.
Cette réalité se reflète également dans nos appareils technologiques, alors qu’on leur en demande toujours plus dans un format toujours plus petit.
Ces demandes poussent ainsi l’informatique vers de nouvelles frontières, puisqu’on cherche des moyens d’augmenter les performances tout en augmentant l’autonomie de batterie.
Pour sa gamme d’ordinateurs Surface Laptop 7, Microsoft a ainsi décidé de suivre le pari d’Apple et d’opter pour une architecture ARM.
Le résultat est pour le moins réussi, mais engendre les mêmes problèmes qu’ont rencontrés les premiers MacBook avec la puce M1.
Les caractéristiques du Surface Laptop 7
Voici donc en rafale les principales caractéristiques de l’ordinateur portable Surface Laptop 7.
Un design épuré
Microsoft a l’habitude de proposer de beaux produits au look professionnel et c’est exactement ce qu’on a sous la main avec le Surface Laptop 7.
Son châssis en aluminium a de quoi littéralement nous rappeler un peu le look des ordinateurs MacBook d’Apple.
L’inconvénient de ce design est au niveau du poids, puisque l’ordinateur est quand même assez lourd.
Si l’on opte pour le modèle de 13,8 po, il fait osciller la balance à 2,96 livres. Si on choisit plutôt le modèle de 15 po, celui-ci pèse alors 3,67 livres.
Néanmoins, l’ordinateur demeure plaisant à prendre en main. Le clavier a une belle profondeur des touches et le pavé tactile a une belle sensibilité.
Une nouvelle architecture pour les performances
Au niveau des performances de l’ordinateur, tout repose sur une nouvelle architecture de l’ordinateur.
Bye bye les processeurs Intel, le tout est maintenant mené par une puce Snapdragon de Qualcomm.
À l’image de ce qu’Apple a fait avec son processeur maison, Microsoft a décidé d’opter pour une architecture ARM (Advanced RISC Machine). C’est-à-dire que le processeur (CPU), la carte graphique (GPU) et l’unité de traitement neuronal (NPU) sont intégrés sur la même puce.
En sommes, l’ordinateur gagne alors en performance et en efficacité énergétique.
Concrètement, le Surface Laptop 7 est vraiment très rapide pour répondre à nos diverses tâches.
On peut également s’en servir pour jouer à des jeux vidéo. Seulement, il ne faut pas non plus s’attendre à pouvoir rouler nos jeux avec les “specs” dans le tapis.
Néanmoins, ce choix d’architecture pose un problème. La compatibilité des applications et logiciels…
Tout comme les premiers MacBook avec la puce M1, ce ne sont pas tous les développeurs d’applications qui ont conçu des versions adaptées de leurs logiciels pour des processeurs ARM.
Certains l’ont fait, d’autres non. Puis, dans le milieu, il y a des émulateurs qui vont permettre d’utiliser un logiciel, mais pas avec la même performance.
Bref, cette situation peut poser problème selon les logiciels qu’on a l’habitude d’utiliser.
Le Surface Laptop 7 n’a cependant pas de mal à rouler plusieurs applications en même temps.
On a d’ailleurs trois choix pour la mémoire vive, alors qu’on peut opter pour 16 Go, 32 Go ou 64 Go de RAM.
Enfin, pour ce qui est de l’espace de stockage, on a le choix entre 256 Go, 512 Go et 1 To.
Un ordinateur “boosté” à l’intelligence artificielle
On en a fait allusion en expliquant sommairement l’architecture ARM, le Surface Laptop 7 est muni d’une unité de traitement neuronale (NPU).
Cette unité va permettre de faire principalement deux choses.
La première, c’est qu’il va assister le processeur (CPU) et la carte graphique (GPU) pour mieux gérer leurs tâches et performances et ainsi diminuer leur consommation d’énergie.
Ultimement, ceci procure des bénéfices au niveau de la rapidité d’exécution de l’ordinateur, mais aussi de l’autonomie de la batterie.
La deuxième chose à laquelle il va servir c’est pour répondre aux requêtes que l’on fait à l’intelligence artificielle et alimenter certaines de ses fonctionnalités.
Car oui, ces Surface Laptop 7 sont munies de Copilot+. Un assistant virtuel alimenté par ChatGPT et qui peut nous aider à accomplir diverses tâches pour augmenter notre productivité.
On retrouve une touche dédiée à Copilot sur notre clavier. On peut alors lui demander par exemple de nous produire un rapport dans Excel en lui fournissant des données ou bien de rédiger un courriel pour inviter nos proches.
L’IA peut aussi nous être pratique lors de nos appels vidéo avec une fonctionnalité permettant de simuler ou nos yeux regardent. Ou bien pour créer des œuvres avec des applications de création.
Un écran pour prioriser le travail
Deux formats de Surface Laptop 7 sont proposés soit un modèle avec un écran de 13,8po et un de 15po.
Des écrans tactiles doit-on ajouter, bien qu’on peut questionner la nécessité de la chose puisqu’on ne peut pas tourner l’écran sur 360 degrés.
Toujours est-il que dans les deux cas, ils adoptent un ratio 3:2. Ceci est davantage pensé pour les logiciels bureautique alors que l’écran est un peu plus long à la verticale.
Ceci ne nous empêche évidemment pas d’en profiter pour nos divertissements.
La résolution de ces écrans est vraiment très belle à 2304 x 1536 pour le modèle de 13,8 po et 2496 x 1664 pour le modèle de 15 po.
Les contrastes sont bien définis et on profite également d’un taux de rafraîchissement à 120Hz.
Petit bémol par contre du côté de la luminosité de l’écran qui se limite à 600 nits. C’est tout à fait correct à l’intérieur, mais à l’extérieur ça peut se gâter s’il fait très soleil.
Une très longue autonomie de batterie
On l’a mentionné précédemment, un NPU aide à mieux gérer l’efficacité énergétique de l’ordinateur. Même chose pour une architecture ARM.
Le résultat est tout simplement stupéfiant, puisqu’on a littéralement travaillé toute la journée sans jamais se soucier de charger notre Surface Laptop 7.
Le modèle de 13,8” peut atteindre environ 20h d’autonomie, alors que le modèle de 15” lui peut aller jusqu’à 22h. C’est vraiment impressionnant.
Un choix de ports convenable
Côté connectivité et ports, on a droit à une belle armada pour un ordinateur aussi mince.
En vrac, voici ce que retrouve:
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WiFi 7
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Bluetooth 5.4
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Webcam 1080p
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1 port USB-A 3.1
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1 port audio jack 3.5mm
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1 fente microSD (sur le 15po)
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2 ports USB-C Thunderbolt 4
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1 port de recharge Surface
Le port de recharge Surface est un brin agaçant cependant. On aurait préféré avoir un autre port USB-C pouvant faire office de port de recharge.
D’autant qu’on peut utiliser un des deux ports USB–C pour charger l’ordinateur. Alors, pourquoi imposer ce port qui n’a qu’une seule utilité?
Est-ce que le Surface Laptop 7 est un bon achat?
Il n’y a pas de doutes que les ordinateurs portables Surface Laptop 7 de Microsoft sont de superbes machines.
Non seulement au niveau du look, mais aussi au niveau des performances et de l’autonomie de batterie.
Néanmoins, ces ordinateurs ont deux bémols qui sont intrinsèquement liés.
Le premier, le prix. Le Surface Laptop 7 démarre à 1449$ et peut aller jusqu’à 3599$.
Le deuxième c’est au niveau de la compatibilité des applications comme nous l’avons expliqué précédemment.
Ainsi, on se bute à un problème de taille. Veut-on dépenser un tel montant pour un ordinateur qui ne sera peut-être pas capable de rouler nos logiciels favoris faute de compatibilité pour le moment?
Cette réponse sera propre à chacun selon les logiciels qu’on utilise. Mais il va de soi qu’avant d’envisager acheter le Surface Laptop 7, il faut prendre le temps de regarder si nos logiciels favoris sont supportés pour un ordinateur ARM.
Dans le cas contraire, on va devoir attendre et espérer que les développeurs de ceux-ci conçoivent une version qui s’arrime avec cette nouvelle architecture.
En sommes, le Surface Laptop 7 est une superbe machine qui nous donne une idée de ce que le futur nous réserve dans le monde des PC.
Cependant, il faudra peut-être attendre quelques mois pour en profiter pleinement le temps que les développeurs s’alignent avec celui-ci.
