Nouveau plan d’urbanisme : une densification limitée aux immeubles de 10 étages
Le plan d’urbanisme adopté par la Ville de Salaberry-de-Valleyfield à l’assemblée de conseil du 12 novembre limitera la densification de son secteur urbanisé à des immeubles d’une hauteur maximale de 10 étages.
Ce nouveau plan d’urbanisme adopté à l’unanimité vise à structurer le développement de la ville dans une perspective à long terme, en tenant compte des enjeux environnementaux, économiques, sociaux et culturels.
Le maire Miguel Lemieux a commenté son adoption en indiquant que le plan avait pour effet de réduire le périmètre d’urbanisation qui était en vigueur jusque-là et concentrait les zones de densification à proximité des secteurs de services.
(Photo Ville de Salaberry-de-Valleyfield)
Aussi, deux zones permettront la construction d’immeubles d’un maximum de 10 étages, soit celle entourant l’Hôtel Moco, où on construit présentement le projet Lokalia, de même que le secteur Moco, entre les rues Maden et Fabre. Au centre-ville, les immeubles sont limités à 4 étages.
En comparaison, les grands immeubles à logements construits dans le secteur de la gare à Vaudreuil-Dorion comportent plus de 15 étages pour certains.
Le nouveau plan identifie également les zones vertes, récréatives et de conservation, les secteurs industriels et agricoles, entre autres.
Notons que la zone agricole représente plus de 50% du territoire campivallensien. Le conseiller Normand Amesse a tenu à souligner que celle-ci avait été conservée dans son intégralité et qu’il y avait davantage d’opportunité pour des inclusions à la zone agricole, que des exclusions.
Le plan comporte sept grandes orientations qui encadrent des actions liées à des enjeux : environnementaux (conservation de milieux naturels, protection de la biodiversité, etc.); de consolidation (limitation de l’étalement urbain, espaces vacants du centre-ville, etc.); de milieux de vie (accessibilité au logement abordable, participation des citoyens aux réflexions en aménagement, etc.); d’offre commerciale (vitalité économique du centre-ville, étalement, désorganisation du développement commercial, etc.); d’activité industrielle (décontamination, manque de nouveaux espaces, cohabitation des usages, etc.); de paysage (mise en valeur du patrimoine bâti, des plans d’eau et des paysages); de même que de mobilité durable (diminution de l’utilisation de l’automobile, accessibilité du territoire, etc.).
Il a été élaboré grâce à un processus de consultation publique qui a permis aux citoyens, aux employés de même qu’aux organismes communautaires de participer activement à l’ensemble de la réflexion. Une autre étape d’approbation est prévue par la MRC d’ici la fin décembre.