Un projet de mini-entrepôts progresse à Beauharnois, derrière le magasin Canac du boulevard Cadieux. À terme, il comptera 633 casiers.
Le projet se détaille en cinq phases. Les premiers entrepôts de la phase 1, 85 au total, seront accessibles à la mi-novembre. Wassim Labateya, promoteur et propriétaire aux côtés de l’entrepreneur Luc Poirier, espère livrer la seconde phase en février.
Les phases 2 et 3 compteront chacune 89 casiers. La quatrième phase disposera de 96 casiers et la dernière de 274.

Les locataires pourront s’approprier un casier intérieur ou extérieur. «Pour les entrepreneurs, c’est beaucoup plus simple : ils peuvent se stationner directement devant leur unité et accéder à leur espace en quelques secondes», explique M. Labateya en lien avec les casiers extérieurs.
Les entrepôts intérieurs s’avèrent utiles pour les personnes désirant y déposer des biens auxquels ils n’auront pas recours avant longtemps, poursuit le promoteur.
Les casiers occupent une superficie de 25 à 200 pieds carrés. Le coût du projet global est estimé à 14 M$, précise M. Labateya.
Projet déposé en 2020
Le projet de mini-entrepôts a été présenté aux élus de Beauharnois en 2020, explique le maire de Beauharnois Alain Dubuc. Il s’est conclu l’année suivante, avant de changer de promoteurs par la suite.
L’ancienne administration à Beauharnois avait donné son aval au projet en raison du plan d’ensemble des projets domiciliaires d’aujourd’hui. «Le besoin de mini-entrepôts est devenu plus grand à cause des terrains de plus en plus petits», rapporte M. Dubuc.
Les entrepreneurs Wassim Labateya et Luc Poirier, tous deux de Candiac, ont acquis les terrains en 2024. Ils investissent dans les mini-entrepôts parce que ce type de construction «répond à un besoin universel : l’espace». «Que ce soit lors d’un déménagement, d’un divorce, d’un décès, d’un changement de mode de vie ou d’un virage vers le télétravail, les particuliers comme les entreprises ont besoin d’entreposer temporairement ou à long terme leurs biens. La demande reste stable, même en période de ralentissement économique», note M. Labateya.
Des mini-entrepôts similaires à ceux à Beauharnois, propriété de MM. Labateya et Poirier, sont visibles à Sainte-Catherine. Les promoteurs et propriétaires étudient la possibilité d’en implanter d’autres dans la région de Roussillon. «C’est un marché que nous considérons comme particulièrement prometteur, avec un fort potentiel de croissance et d’investissement», conclut Wassim Labateya.



