Après trois ans de négociations, les pompiers du Service de sécurité incendie de Salaberry-de-Valleyfield viennent d’accepter leur nouvelle convention collective, assortie d’une augmentation salariale de 17 % d’ici 2021.

La précédente convention collective était échouée depuis 2014. À un certain moment, les sapeurs ont eu recours à certains moyens de pression afin de faire avancer les négociations. Pour le maire de Salaberry-de-Valleyfield, la nouvelle entente respecte le cadre budgétaire prévu par l’administration municipale.

 «C’est très bien, admet M. Lapointe. Nous avions commencé les pourparlers en 2015. Outre l’aspect financier, dans les ajouts, le fonds de pension passe de 13 % à 18 % annuellement. Les pompiers auront aussi le droit de porter un bermuda l’été, et ils auront un nouveau manteau lors des représentations.»

L’augmentation salariale accordée est de 2 % par année pour celles déjà passées et de 2,25 % pour celles à venir d’ici la fin de l’entente en 2021. «L’augmentation est normale. Pour ce qui est du fonds de pension, il augmente de 5 %. Toutefois, la contribution des employés passe de 6,5 % à 9 %. Elle leur coûtera donc plus cher. Pour notre part, nous contribuerons également au même pourcentage que l’employé.» 

L’entente de travail comprend l’ajout de huit nouveaux pompiers pour la brigade campivallensienne. Selon le maire Lapointe, cela viendra stabiliser les équipes de travail.  

Pour Martin Mercier, président du Syndicat des pompiers et des pompières du Québec, section locale Salaberry-de-Valleyfield, le climat constructif des négociations a été déterminant. «Cette expérience est un excellent préambule pour développer une relation sous le signe du respect mutuel et du partenariat, mentionne M. Mercier. Au-delà de ce règlement, accepté à plus de 92 % par nos membres, notre priorité est de continuer à bien servir la population de Salaberry-de-Valleyfield.»