culture

Paul Piché pour animer la Fête nationale

le mardi 31 mai 2016
Modifié à 0 h 00 min le 31 mai 2016
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Paul Piché est convaincu que la soirée du 23 juin va être extraordinaire à Valleyfield. Le chanteur à la fleur de lys tatouée sur le cœur sera en vedette au parc Sauvé pour le spectacle de la Fête nationale.

«Pour moi le 23 juin c'est devenu quelque chose, une grande soirée, un événement où les Québécois s'illustrent bien, a confirmé l'artiste présent chez Valspec lundi. C'est une soirée qui se dessine avec l'histoire et la modernité. »

Il constate avec joie, que contrairement à ailleurs dans le monde, la fête nationale n'a rien de militaire ou musclée. «Ici, on montre de l'amour, ça se fait en douceur, a dit Paul Piché. De faire de la Saint-Jean-Baptiste notre Fête nationale a été une bonne idée. »

La fierté d'un peuple s'exprime lors des nombreux rassemblements en province, ce qui contribue à présenter le Québec tel qu'il est devenu.

Paul Piché sera précédé sur scène par le groupe Triple Rock, la lecture du discours patriotique et le feu d'artifice.

Théo et Benoît Archambault

Le 24 juin, la Société nationale des Québécois du Suroît revient avec une formule familiale au parc Sauvé. Structures gonflables, maquillage, prestation de Théo, la célèbre mascotte de Yoopa puis spectacle de Benoît Archambault dresseront la table pour la traditionnelle parade.

Une vingtaine de rassemblements auront lieu ailleurs dans le Suroît sous la thématique Québec, de l'art pur. «La Fête nationale, c'est plus qu'un spectacle, a confié Lise Dandurand, président de la Société nationale des Québécois du Suroît. C'est un rassemblement de fierté qui met en valeur notre culture inestimable. » La programmation est en ligne à fetenationale.quebec.

 

Un artisan de Huntingdon honoré

André J. Poirier s'est vu remettre le prix «Artisan de la Fête nationale» pour le Suroît. Ce citoyen de Huntingdon a reçu une œuvre d'Armand Vaillancourt pour témoigner de son implication dans les festivités de sa communauté.

En réaction à une fête qui ne ressemblait en rien à ce qu'il souhaitait vivre, ce bénévole a décidé de s'impliquer. Depuis huit ans, avec l'Association des amis de la langue française, M. Poirier organise le rassemblement du 24 juin. Tout un défi dans une municipalité qui comprend 40 % de résidents anglophones.