Les trois demandes présentées à la Ville par le comité de protection du Petit bois vert ont reçu un accueil favorable, en marge du développement d’un écoquartier à l’extrémité ouest du boulevard Sainte-Marie.
Questionné à ce sujet, le maire Miguel Lemieux a rappelé que le projet de développement était prévu seulement pour 2023 et que son concept de réalisation n’avait pas encore été finalisé.
« Afin de rassurer tout le monde, nous nous sommes donc entendus sur les prémisses de base qui mèneront à cette conceptualisation. Pour répondre aux demandes, nous avons accepté d’exclure l’entrée de la rue Beaulac pour créer l’amorce du lien menant vers Sainte-Marie. Une nouvelle étude de circulation à venir nous en dira plus sur les autres options que nous aurons pour gérer la circulation automobile dans ce secteur », explique le maire.
Par ailleurs, le secteur boisé (zone H-617) sera protégé par une modification au règlement de zonage. Toutefois, M. Lemieux précise que « la configuration finale dépendra de plusieurs facteurs dont les données restent à venir », notamment l’étude de circulation qui déterminera le nouveau tracé du lien menant vers Sainte-Marie et l’endroit où devra être déplacé le bassin de rétention devant initialement être aménagé dans le prolongement de Quevillon.
De plus, la portion du Parc régional de Beauharnois-Salaberry située dans ce secteur sera également reboisée, en vertu d’une entente à conclure avec la MRC et Hydro-Québec. On parle de la plantation de plusieurs dizaines de milliers d’arbres échelonnée sur quelques années.
Le maire indique également que la SQ sera mobilisée pour faire respecter l’interdiction des véhicules motorisés dans la zone.
Quoiqu’il en soit, il fait savoir que, mis à part le prolongement de la rue Sainte-Marie jusqu’à la hauteur de Quevillon, aucuns travaux liés à ce projet ne seront entrepris avant au moins 2023.
Au sein du comité de protection, cette réponse est accueillie positivement et représente une bonne nouvelle pour la suite du dossier.
Rappelons qu’entre-temps, des développements domiciliaires sont entrepris du côté sud de la rue de la Barrière, entre Quevillon et Beaulac, de même qu’à l’ouest de Beaulac.

