Politique

Pierre-Paul St-Onge de nouveau candidat pour Québec solidaire

le vendredi 06 avril 2018
Modifié à 10 h 32 min le 06 avril 2018
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Tout indique que Pierre-Paul St-Onge sera de nouveau le candidat de Québec solidaire dans le comté de Beauharnois pour les prochaines élections provinciales. L’assemblée d’investiture se déroulera le lundi 16 avril au café La Factrie, en présence de la co-chef, Manon Massé. Mme Massé, qui représentera Québec solidaire lors du débat des chefs, prendra la parole lors de cette assemblée d’investiture. Elle sera accompagnée du philosophe Alain Deneault, qui livrera, dès 19h, une conférence sur  L’économie de la haine, titre de son essai qui sortira le lendemain. «À 5 mois des élections provinciales, l’association locale est très fière d’accueillir 2 figures de proue du mouvement progressiste, indique Dominique Goneau coordonnateur de Qs dans Beauharnois. C’est pour nous une façon de galvaniser les troupes et de montrer que nous sommes très motivés à faire une campagne d’envergure. » 3e élection pour Pierre-Paul St-Onge Candidat aux élections de 2012 et de 2014 dans Beauharnois, Pierre-Paul St-Onge s’annonce comme le seul candidat en vue de cette prochaine assemblée d’investiture. Originaire du Suroît, il a complété ses études collégiales au Collège de Valleyfield. Après une maîtrise en science politique qui portait sur les transformations des relations de travail et du processus de production de l’usine Expro de Valleyfield, il a complété un doctorat en science politique à l’Université Paris 8. Agent de recherche et de planification à l’Université du Québec à Montréal, depuis 2016, il est libéré à temps plein pour le Syndicat des employées et employés de l’UQAM où il est vice-président. Depuis juin 2017, il est membre élu du Conseil général du Syndicat canadien de la fonction publique du Québec. Pierre-Paul St-Onge croit profondément à l’importance du mouvement coopératif dans le développement de l’économie. Pour lui, le choix de se présenter dans la région d’où il est natif est tout à fait naturel. «Je veux être candidat dans une circonscription où j’ai des attaches et où je serais en lien avec les citoyens, tout en ayant une bonne connaissance du milieu », dit-il.