ENVIRONNEMENT. Plus de 10 000 bacs noirs seront distribués au cours du mois de juin sur le territoire de la ville de Salaberry-de-Valleyfield dans le cadre de l’application des nouvelles normes et consignes pour la collecte des déchets.
Un dépliant explicatif sera encarté dans le bulletin municipal du mois d’avril et sera acheminé par la poste à l’ensemble de la population campivallensienne. A partir du 1er juillet, le bac conforme sera le seul contenant admissible pour la collecte des résidus domestiques et un seul bac par maison unifamiliale sera ramassé.
«Une observation de terrain réalisée par la Ville a permis récemment de répertorier les bacs conformes et non conformes afin de déterminer la distribution», explique Maggy Hinse, conseillère en environnement. Ainsi, les citoyens qui ne disposent pas d’un bac conforme se feront livrer à domicile un bac roulant de 360 litres.

Par souci d’économie, ceux qui possèdent déjà un bac conforme en bon état recevront sans frais un nouveau bac quand le leur sera brisé après avoir formulé une demande à la Ville. «C’est une question de coûts. Environ 40% des citoyens possèdent déjà leur bac noir. La Ville n’aura pas à emprunter et payer des intérêts pour remplacer des bacs dont la vie utile n’est pas terminée», précise le maire de Salaberry-de-Valleyfield, Miguel Lemieux. A noter que les bacs achetés de l’entreprise «Distribution Jean Blanchard» ont nécessité un investissement d’un peu plus de 900 000 $.
Dès la première semaine de juillet, le couvercle des bacs devra être fermé et aucune matière à l’extérieur ne sera récupérée à moins d’une collecte spéciale comme les encombrants et les résidus verts. De plus, à partir du 1er novembre 2018 et ce jusqu’au 31 mars 2019, la collecte des déchets se fera aux deux semaines.
Afin de rencontrer les exigences gouvernementales d’ici 2020, la Ville doit atteindre les objectifs du Plan de gestion des matières résiduelles qui vise à réduire d’environ 20% le volume moyen actuel de résidus enfouis par habitant. En 2017, la gestion des déchets ultimes a coûté 2,4 millions $ à la communauté et le maire Miguel Lemieux affirme que l’amélioration des performances environnementales permettra de réaliser des économies sur deux plans.
«D’abord, en évitant les sanctions financières du gouvernement si nous échouons à atteindre nos objectifs, puis en diminuant les redevances que la Ville doit payer pour enfouir ses déchets, lesquelles se chiffrent actuellement à 22,57 $ la tonne», mentionne le premier magistrat.
Parallèlement, la distribution des bacs bruns pour la collecte des matières organiques se poursuivra jusqu’à la fin de l’année 2019 à Salaberry-de-Valleyfield.
