Le temps de réaction doit être rapide si un incendie se déclare dans une résidence de personnes âgées. Récemment, le personnel du Centre d’hébergement et de soins de longue durée et les pompiers de Coteau-du-Lac ont testé leur force de frappe lors d’une simulation.
«Il s’agit du quatrième établissement du Centre intégré de santé et service sociaux de la Montérégie-Ouest dans lequel nous procédons à ce type de simulation, explique Mathieu Allaire, coordonnateur des mesures d’urgence et à la sécurité civile. D’autres exercices auront lieu dans nos 11 établissements du genre prochainement. »
Le personnel en place avait déjà dressé différents plans de réponse pour réagir à diverses situations. Mardi ils ont été appliqués.
Michel Vaillancourt, directeur du service de sécurité incendie a expliqué que le scénario était celui d’un incendie dans une chambre du troisième étage. Rapidement, les équipes se sont positionnées à l’avant et à l’arrière et la grande échelle a été déployée. «Une infirmière a réussi à éteindre l’incendie, mais les pompiers vont rentrer à l’intérieur voir s’il n’y aurait pas de feu latent, a indiqué M. Vaillancourt. L’évacuation a eu lieu sur place et personne n’a été incommodée. Les gens du CISSSMO sont satisfaits de l’opération. »
L’incendie concernait une unité et les 10 résidents touchés ont été placés en sécurité. «L’objectif de la simulation était de vérifier si nos plans fonctionnent bien et valider le transfert de connaissance aux employés, résume M. Allaire. On devient meilleur en pratiquant. Une alarme d’incendie, ça fait énormément de bruit vous savez. Il faut réagir adéquatement dans cette situation. »
Du côté du CISSSMO, on se réjouissait du succès de cet exercice. D’autres suivront éventuellement, notamment dans les hôpitaux.
Souvenir de l’Isle-Verte
En janvier 2014, un incendie ravageait complètement la Résidence du Havre de l’Isle-Verte. Vingt-huit personnes ont perdu la vie et trois autres ont été portées disparues après cette tragédie.
Il s’agissait d’une résidence privée qui n’est pas soumise aux mêmes règles que les résidences publiques. «C’est sûr que la tragédie de l’Isle-Verte a amené une urgence de pratiquer, confirme M. Allaire. Mais les CHSLD, au début des années 2000, ont tous été équipés de gicleurs et de compartiments coupe-feu. »




