La légalisation de l’usage du cannabis est entrée en vigueur le 17 octobre et cette mesure alimente une industrie qui a choisi d’investir plusieurs millions de dollers dans la région.
À Salaberry-de-Valleyfield, les autorités municipales ont fait savoir qu’elles n’entendaient pas élargir le cadre de la Loi sur le cannabis, tel que proposé par la Direction de santé publique de la Montérégie. On avait des inquiétudes quant à la consommation dans les parcs, mais la Loi a déjà statué que c’était illégal dans ces endroits. «Les principales interdictions sont déjà inclus dans la Loi. Pour le reste, on essaie de s’harmoniser avec les règlements de la MRC pour la Sûreté du Québec», a indiqué le maire Miguel Lemieux.
La plus proche succursale de la Société Québécoise du cannabis se trouve dans le secteur de Brossard.
Par ailleurs, la région tire sa part d’investissements de l’industrie du cannabis. Le projet d’implantation du producteur The Green Organic Dutchman (TGOD) sur le boul. Gérard-Cadieux a progressé au cours des derniers mois. L’entrée en production est prévue pour le printemps.
Outre l’aménagement d’immenses serres de 1 million de pieds carrés d’une capacité de production annuelle de 142 000 kilos de cannabis biologique, TGOD a conclu plusieurs ententes de partenariat et a procédé à différentes acquisitions dans divers pays, notamment en Jamaïque, en Pologne, ainsi qu’au Danemark.
Un autre producteur de cannabis, l’entreprise Rose ScienceVie, a aussi annoncé au début d’octobre un investissement de 80 M$ pour la construction d’une usine de production et de transformation du cannabis sur le chemin Ridge à Huntingdon. Un projet qui promet la création de 300 emplois d’ici les cinq prochaines années.

