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Rien pour plus les plus vulnérables, dénonce Anne Quach

le mercredi 22 mars 2017
Modifié à 0 h 00 min le 22 mars 2017

Réagissant au budget du gouvernement Trudeau présenté ce mercredi, la députée néo-démocrate de Salaberry-Suroît, Anne Quach, estime que les citoyens de la région «ont reçu bien peu de choses pour les aider à se sortir la tête de l’eau, tandis que les privilégiés et les amis du pouvoir ont été bien récompensés.»

La députée signale d'une part que la promesse de Justin Trudeau d’abolir un crédit d’impôt lié aux actions pour les riches PDG n'est pas respectée, alors que le budget fédéral leur fait un cadeau de 725 M$ par année. Parallèlement, aucune mesure dans le budget n’est prévue pour lutter contre la précarité des emplois et ne propose aucune stratégie pour contrer les recours aux banques alimentaires.

«Juste avant le dépôt du budget, j’ai demandé au ministre Jean-Yves Duclos s’il allait finalement aider le Service alimentaire communautaire et les banques alimentaires. Il m’a dit d’attendre le budget. Mais les 322 pages du budget n’ont fait aucune mention», constate amèrement Anne Quach.

Mme Quach concède que les libéraux proposent d’investir dans le logement abordable ce pourquoi le NPD milite depuis des années. Malheureusement, en analysant les détails, on réalise que 90% des investissements sont prévus pour  2019, après la prochaine campagne électorale.

«Encore de belles promesses, mais toujours pas d’action immédiate alors que les besoins de logements abordables sont très criants dans le comté comme dans le reste du Canada», déplore la députée.

Dans le dossier jeunesse, Mme Quach salue néanmoins le renouvellement de la Stratégie Emploi Jeunesse et les nouveaux fonds pour la formation professionnelle. Cependant, le gouvernement libéral ne se donne pas les moyens pour créer des emplois à temps de plein et de qualité.

«À 10 jours de la fermeture de Katimavik, le gouvernement n’a toujours pas annoncé de fonds pour sauver l’organisme qui a permis à des milliers de jeunes de faire des échanges culturels à travers le pays», s’indigne Anne Quach.

Le NPD se réjouit de la possibilité pour les aidants naturels d’obtenir jusqu’à 15 semaines d’assurance-emploi pour soigner leurs proches. (M.P.)