Robert de L’Étoile, coupable de tentative de meurtre
Robert de L’Étoile a plaidé coupable hier à des accusations de tentative de meurtre, enlèvement, conduite dangereuse et harcèlement. Les faits reprochés à l’ancien paramédic se sont déroulés le 17 août 2014 à Rivière-Beaudette.
C’est devant le juge Éric Hamel au palais de justice de Valleyfield le lundi 13 mars que le résident de Saint-Zotique a avoué sa culpabilité. L’homme qui n’acceptait pas sa récente rupture a poignardé son ancienne conjointe à cinq reprises. L’agression s’est produite à la halte routière de Rivière-Beaudette.
Comme deux individus sont intervenus, Robert de L’Étoile a pris la fuite avec son véhicule. Toutefois le mal était fait puisque deux coups de couteau ont atteint l’abdomen de la victime et un a touché l’enveloppe du cœur.
Les policiers ont utilisé un procédé de triangulation pour retracer l’homme de 62 ans. Moins d’une heure plus tard, le véhicule du suspect a été localisé sur le traversier reliant Hudson et Oka.
Le procureur pour le Directeur des poursuites criminelles et pénales, Me Pierre-Olivier Gagnon, a relaté la chronologie des faits. Présent dans le box des accusés, Robert de L’Étoile s’est contenté d’écouter les énumérations en gardant les yeux au sol.
Autant la poursuite que la défense ont convenu qu’il était de mise que l’accusé soit soumis à une évaluation afin que le juge puisse en avoir un aperçu détaillé. Robert de L’Étoile pourrait d’ailleurs être déclaré délinquant dangereux à contrôler à la suite de l’évaluation.
L’homme sera ramené devant le tribunal le mardi 9 mai pour les représentations sur sentence pro-forma.
La victime soulagée
La victime de l’agression de Robert de L’Étoile était présente au palais de justice de Valleyfield lorsqu’il a plaidé coupable. Toutefois, la dame n’a pas tenu à entrer dans la salle de comparution.
«Je peux enfin tourner la page, dit-elle. Je peux passer à autre chose. Je veux remercier tous les gens qui m’ont soutenue dans cette épreuve. J’ai reçu une vague d’amour incroyable et aujourd’hui, je peux aller en paix.»
Fait particulier, les deux personnes qui ont porté assistance à la victime lors de l’agression étaient aussi présentes.