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Économie

Roger Noël: De simple Campivallensien à Grand Estrien

le mercredi 06 avril 2016
Modifié à 0 h 00 min le 06 avril 2016
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Roger Noël est né et a grandi à Salaberry-de-Valleyfield, mais c'est à Sherbrooke qu'il a fait carrière. Il a d'ailleurs été honoré du titre de «Grand Estrien» le vendredi 1er avril, lors du gala Reconnaissance de la Chambre de commerce de l'endroit.

Dans un article publié dans le quotidien La Tribune, Roger Noël est présenté avant tout comme un rassembleur qui possède «un sens inné: celui de savoir identifier le talent et de l'amener à son plein potentiel.»

Autant dans le domaine des affaires que dans le milieu universitaire, Roger Noël a laissé sa marque. Ancien doyen de la faculté d'administration de l'Université de Sherbrooke, il a également connu du succès en affaires avec diverses entreprises à succès. Parmi celles-ci, Sisca (domaine des logiciels municipaux), C-Mac (fabrication de puces multi-couches), de même que Médiatrix (fabrication et développement de la téléphonie IP).  

Aujourd'hui retraité, il demeure néanmoins actif en assurant la présidence de l'Accélérateur de création d'entreprises technologiques (ACET).

De solides racines

C'est en 1967 que Roger Noël a quitté Valleyfield pour entreprendre ses études universitaires, après son cours classique au Séminaire de Valleyfield.

Il n'a toutefois pas oublié la force de persévérance et le courage que lui avait inculquée sa défunte mère, Lucille Delisle-Noël, devenue mère monoparentale de quatre enfants, à la suite du décès de son époux. Roger Noël avait à peine 11 ans.

«Ma mère n'avait pas beaucoup de scolarité, mais elle avait une volonté de fer. Elle avait de la drive, comme on dit. Elle nous a appris que, dans la vie, même si tu n'as rien, si tu as de la volonté, tu peux tout faire. Elle disait : ''Si tu veux être heureux, prends le contrôle de ta vie. Attends pas après les autres! Arrête de parler et agis! ''», raconte-t-il au quotidien sherbrookois.

Établi à Sherbrooke depuis de nombreuses années, Roger Noël compte toujours de nombreux parents dans la région du Suroît, qui reconnaissent avec fierté ses accomplissements.