Rumeur persistante d’une grève du Front commun le 6 novembre
Alors que le gouvernement annonce, autant par le biais de la présidente du Conseil du Trésor, Sonia LeBel que par celui du premier ministre François Legault, que des nouvelles offres bonifiées seront présentées aux membres du Front commun dimanche, les syndicats dévoilent qu’ils pourraient bien être en grève le 6 novembre.
Les syndicats comprenant des membres de la CSN, de la CSQ, de la FTQ et de l’APTS pourraient effectivement débrayer lors de cette journée. Cette manifestation se tient dans le cadre de l’actuelle séance de négociations pour le renouvellement des conventions collectives.
Bien que plusieurs médias aient appris la tenue de cette grève d’une journée, il semble pour l’instant que rien ne soit décidé par les syndiqués de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) et la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ). En ce qui a trait aux professionnels de la santé, un vote électronique se tient mercredi jusqu’à 20h quant à un éventuel mandat pouvant aller jusqu’à une grève générale illimitée. Quant à des enseignantes interrogées, elles ont précisé à Gravité que les syndicats n’ont rien confirmé et qu’il ne s’agirait que d’une rumeur.
Cette rumeur cependant vient supplanter celle de la journée de grève qui devait se tenir le 31 octobre dans les écoles de la province. Les enseignants n’auraient jamais entériné cette option dont l’effet aurait été désapprouvé par de nombreux parents.
Le front commun qui réunit 420 000 travailleurs québécois des réseaux de la santé et de l’éducation précise que les offres sur la table actuellement sont nettement insuffisantes. Ils ont voté à 95 % en faveur de moyens de pressions, comme la grève générale illimitée, lors d’un récent vote tenu à l’échelle du Québec. Il s’agit d’un appui historique jamais vu.