Deux ans après sa disparition, l’organisme Grands frères, Grandes sœurs (GFGS) revit dans la région. L’organisation de Saint-Hyacinthe a ouvert un bureau satellite sur le boulevard du Havre pour assurer les parrainages dans le secteur.

«C’est une belle journée pour les jeunes qui sont le besoin, a signifié le directeur général Michel Dion. De nombreux jeunes sont en attente d’être jumelé. »
Le service de mentorat du Suroît avait cessé ses activités en mars 2015. Des raisons administratives et un manque de financement avait été évoquées pour expliquer sa fin après 33 années d’existence.
Or, depuis un peu plus d’un an, une perche a été tendue à GFGS de Saint-Hyacinthe pour assurer le retour du service. «La relance du Suroît est si importante qu’on a même changé de nom pour Grands frères, Grandes sœurs de la Montérégie, a indiqué M. Dion. Nous pensons que GFGS est voué à un bel avenir dans le Suroît. On a besoin d’adultes formidables pour accompagner les enfants. Venez oser permettre à un jeune de changer sa vie. »
Le président de l’organisme, Martin Fredette, a parlé de plusieurs défis dans le projet. Il fallait d’abord trouver un local adéquat dans la région. Martine Boyer et Laurier Clermont impliqué à l’époque ont aidé l’équipe de Saint-Hyacinthe a déniché un local au 340, boulevard du Havre. Pierranne Bourgoin a été ensuite désignée comme intervenante clinique pour ce bureau satellite.

Expérience enrichissante

L’organisme revit depuis peu dans la région. Déjà quelques jumelages ont eu lieu. Si M. Dion parlait de changer la vie des enfants, les jumelages ont aussi un impact positif chez les bénévoles. «C’est vraiment une belle expérience, a convenu Gabriel Germain-Salami. Il y a des jeunes qui ne l’ont pas facile, des enfants qui vivent dans un monde complètement à part. J’ai eu une super expérience avec un petit gars. »
Il a dû mettre fin au jumelage en raison de la séparation géographique. Un ami était grand frère à Vaudreuil. Lorsque l’organisme est revenu dans la région, il n’a pas hésité une seconde à s’impliquer. M. Germain-Salami est en attente d’un nouvel jumelage pour faire une différence dans la vie d’un gamin.

Grands frères, Grandes sœurs de la Montérégie actuellement

4 jumelages actifs

3 bénévoles en attente d’un jumelage

7 enfants en attente d’un grand frère ou d’une grande sœur

Son budget d’opération provient d’un financement récurrent de 50 % et du financement récurrent qui existait à l’époque

Grands frères, Grandes sœurs du Suroît (1982-2005)

Plus de 60 dossiers de jumelage

Budget annuel de 86 000 $ du Programme de soutien aux organismes communautaires

Mission des Grands frères, Grandes sœurs
Jumeler une clientèle jeunesse à des mentors bénévoles en leur offrant une présence significative et un modèle positif.