La Ville de Salaberry-de-Valleyfield a terminé son exercice financier de 2019 avec un excédent consolidé des activités de fonctionnement de 7 054 897 $.
Le rapport financier rendu public par le maire Miguel Lemieux à l’assemblée du 18 août précise que, de cette somme, 405 576 $ sont attribuables à l’excédent de fonctionnement de la Société du Port de Valleyfield. La somme résiduelle de 6 649 321 $ représente donc 8,15 % du budget adopté. Il s’agit « d’une somme historique jamais égalée auparavant », s’est réjoui le maire, et qui s’explique par différents facteurs.
D’une part, celui-ci évoque la saine gestion des deniers publics ayant permis la réalisation d’importantes économies de coûts, de même que la vigueur sans précédent de l’activité économique à Salaberry-de-Valleyfield.
Les revenus accumulés ont atteint 85 M$, soit 3,6 M$ de plus que le budget adopté. L’impact du développement économique, particulièrement florissant au sein des secteurs industriel et résidentiel, a joué un rôle majeur dans ces résultats, contribuant à hausser les revenus escomptés de la taxation de 2 M$ et ceux issus des droits de mutation de 1,8 M$.
Au chapitre des dépenses, la Ville a enregistré d’importantes économies au niveau des salaires (-600 000 $), des honoraires/contrats (-1 M$), de la location/entretien (-600 000 $) et du remboursement de la dette/frais de financement (-250 000 $).
Ces résultats ont été obtenus alors que la charge fiscale moyenne par logement à Salaberry-de-Valleyfield se situe sous la moyenne des villes comparables et même en dessous de celle de l’ensemble des villes du Québec, rappelle-t-on dans un communiqué.
La tendance à la hausse des investissements est également marquée et soutenue, et ce, au bénéfice des contribuables. Le conseil municipal pourra désormais constituer des réserves financières qui permettront de réduire le niveau d’endettement de la Ville, en conformité avec la Politique de gestion de la dette et des surplus adoptée en cours d’année.
« Notre niveau d’endettement est le seul indicateur où nous nous situons encore clairement au-dessus de la moyenne. En constituant de telles réserves, nous pourrons à la fois réaliser nos grands projets de revitalisation de la ville, épargner les contribuables et surtout, ne pas endetter indument les générations futures. La métamorphose économique de Salaberry-de-Valleyfield se concrétise. Certains peinent encore à y croire, mais notre ville est désormais synonyme de prospérité », a conclu le maire. (M.P.)

