Du 17 au 19 septembre prochain, Salaberry-de-Valleyfield sera l’hôte pour la deuxième fois de son histoire, du colloque du Réseau québécois des villes et villages en santé. Une belle vitrine pour la Ville alors que des gens de 200 endroits différents de la province viendront discuter du monde municipal.
«On retrouve des gens de partout. C’est un colloque qui rassemble les municipalités du Québec et des gens du Nouveau-Brunswick. Il s’agit d’une belle vitrine. C’est une belle reconnaissance pour la Ville qui s’est impliquée dans son développement social», a dit le maire Denis Lapointe.
Le premier magistrat a rappelé que Salaberry-de-Valleyfield avait rejoint le RQVVS en santé en 1998. Une année qui coïncide avec la crise du verglas et qui a ouvert les yeux sur les possibilités du travail conjoint entre la Ville et les différents organismes et instance du territoire.
En 2001, Salaberry-de-Valleyfield accueillait le colloque. Un événement qui a mené à la création de l’organisme Pour la revitalisation des anciens quartiers (devenu Pour un réseau actif dans nos quartiers avec le temps).
«À l’époque, c’était pour prendre en charge des quartiers par le milieu. Trois quartiers avaient été identifiés avec des problématiques de délinquance et vandalisme. On avait créé une entité avec de la soupe de boutons, on s’est servi des fonds de tiroirs et il s’agit désormais d’un organisme qui joue un rôle important», a dit celui qui a joint le conseil d’administration duquel il est devenu président il y a quelques années.
Les bons coups sont soulevés lors du colloque. Les visites de quartier et un connexion compétence à vocation culturelle, deux projets campivallensiens, ont par la suite été repris à Trois-Rivières et Shawinigan. La guerre à l’herbe à poux, stimulée par un projet de trois ans, est aussi un sujet qui intéresse les autres municipalités.
Tendances et évidences
Julie Lévesque, coordonnatrice générale du RQVVS a indiqué que le thème du 27e colloque allait être sur les tendances et les évidences. «Le comité local jugeait que l’on vivait dans un contexte particulier. Avec la mondialisation, le rôle des élus, les questions démographiques. On va montrer comment on s’adapte et s’ajuste. »
M. Lapointe a convenu que l’État «nous force à changer nos façons de faire les choses, souvent avec plus de participation citoyenne. »
Divers ateliers et conférences vont ponctuer ces trois jours. Parmi les conférenciers, on retrouvera le Dr Robert Béliveau, Florence Joncas Adenot, engagée dans le domaine culturel et le développement urbain et l’humoriste Christopher Hall.
Le RQVVS compte sur 225 membres; 200 d’entres eux devraient êtres représentés du 16 au 18 septembre.
La vitrine du colloque s’étend jusqu’au banquet festif qui se veut une remise de prix. La Ville a opté pour une un spectacle dans l’univers des pirates. La troupe de théâtre du Collège, les décors de la pièce Anne Bonny et les producteurs locaux seront bien représentés dans le gala.
| Mission du Réseau québécois des villes et villages en santé |
| Promouvoir et soutenir le développement durable de milieux de vie sains. Pour y parvenir, nous misons sur les échanges et le partage entre les municipalités, sur l’engagement des décideurs municipaux en faveur de la qualité de vie et sur leur capacité à mobiliser les forces vives de leur milieu dans l’action concrète. |
