Santé : fermeture d’un programme pour les personnes vulnérables
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Le CISSSMO a pris la décision de fermer la programme de Suivi adapté qui permettait de rejoindre une population vulnérable. (Photo : archives)
Le Centre de santé et services sociaux de la Montérégie-Ouest (CISSSMO) a pris la décision de fermer le programme Suivi adapté qui offrait un accès aux soins de santé à une population difficile à rejoindre.
Ce programme relevait de l’équipe Santé mentale et dépendance au CISSSMO. Il avait été mis sur pied en collaboration avec les organismes communautaires de la région; avec pour objectif d’offrir un suivi psychosocial personnalisé et un accès facilité à des soins en santé mentale pour les personnes vulnérables de Salaberry-de-Valleyfield.
Les accompagnements pouvaient être variés et correspondre aux demandes d’aide sociale, aborder les problèmes de consommation ou l’aide dans la recherche d’un logement.
«Pour garantir que les services continuent d’être adaptés aux besoins de la population, tout en tenant compte des ressources disponibles, nous intégrons les interventions développées dans le cadre du projet au sein des équipes cliniques déjà en place», a répondu l’organisation régionale de santé par courriel.
Le CISSSMO n’a toutefois pas indiqué quels étaient les motifs pour fermer ce programme.
Les partenaires communautaires ont été informés de cette fermeture le 30 janvier. «Nous avons réaffirmé notre engagement à poursuivre une collaboration étroite afin d’assurer l’accessibilité et la continuité des services en santé mentale et dépendance dans la région», a poursuivi le CISSSMO.
La nouvelle aurait eu l’effet d’une petite bombe dans le milieu. Les membres de la table de concertation en itinérance se réunissaient le 6 février.
Les quatre intervenantes du programme de Suivi adapté vont réintégrer leurs équipes en Santé mentale et dépendance.
Des intervenants continueront d’utiliser les locaux au Café des 2 Pains, afin d’offrir des services de proximité. Il s’agit d’un pied-à-terre pour rejoindre les personnes qui ne fréquentent pas les services traditionnels en santé mentale.