À l’occasion de la Semaine québécoise des familles, du 11 au 17 mai 2020 et en ce temps de pandémie, les familles sont confinées dans les maisons.  Familles conventionnelles, familles reconstruites, familles élargies et toutes les autres formes de familles, des embûches surgissent à tout moment du quotidien.

Concilier travail-famille n’est pas toujours de tout repos. Les besoins en alimentation, en habitation font aussi partie de la vie. Ces besoins se font sentir davantage en ce temps de pandémie. Les mesures imposées afin de passer au travers de ce coronavirus dérangent beaucoup notre vie. Que nous soyons jeunes enfants, ados, adultes ou personnes âgées, nous sommes tous affectés. Bien sûr ce sont les personnes âgées qui en souffrent le plus.

Peut-être que ce confinement permet un rapprochement plus profond pour les familles. Il est difficile actuellement pour chacun de nous de voir du positif quand les décès s’accumulent, quand les déplacements sont restreints, quand les amis ne peuvent se regrouper, quand les grands-parents sont renfermés et mis à l’écart des petits-enfants.

Ça va bien aller… Quatre mots qui en disent beaucoup et peu en même temps…

Si on enlève le mot  «aller». Qui peut affirmer que ça va bien quand les gens restent coincés dans leur foyer, quand les jeunes ne peuvent sortir pour jouer dehors entre amis. Quand nos aînés décèdent.  Quand des régions ferment l’accès aux visiteurs, quand les restos, magasins et plusieurs commerces restent fermés. Quand les hôpitaux retardent des chirurgies afin de garder des lits disponibles au cas de débordements imprévus…ça ne va pas si bien que cela.

Regardons plutôt dans l’autre axe.

Oui, ça va bien aller…  Le mot ALLER est important à mes yeux.

La société vit actuellement des moments pénibles et même un peu à l’aveuglette. Nos dirigeants, du mieux de leur connaissance, tentent de remédier à ce fléau tant bien que mal. La barque est dans une tempête dont la mer est très agitée, et un jour nouveau viendra et on verra de nouveau le soleil et un ciel plus bleu. L’arc-en-ciel apparaîtra à nouveau. Un seul mot me vient en tête. (CONFIANCE). Faire confiance c’est laisser les guides à l’autre afin que chaque situation trouve son soutien et réconfort. C’est aussi le rôle de la famille, se faire confiance et apporter son aide mutuel dans une barque familiale qui traverse remous, vent et tempête… qui semblent parfois incontrôlables. Une chose est certaine, ENSEMBLE NOUS RÉUSSIRONS.

Que cette semaine de la famille puisse égayer vos cœurs en attente de jour meilleur. Lorsque nous sortirons de cette crise, espérons que chaque famille réussisse à solidifier l’amour de leur union et que le bonheur se dégage dans vos milieux. Il est vrai de dire que ce ne sera pas facile, nous aurons à faire face à des obstacles. En se donnant la main et en mettant nos efforts communautaires, la réussite se pointera.