Le juge Éric Hamel a refusé de remettre en liberté le présumé trafiquant de cocaïne Andrew Grégoire le mardi 14 février. Le magistrat considère qu’il en va de la protection du public et des témoins dans le présent dossier.
Représenté par Me Guy Lalonde, Andrew Grégoire, 53 ans de Salaberry-de-Valleyfield a tenté de convaincre le juge qu’il respecterait les conditions que pourrait lui imposer le tribunal et un membre de sa famille est également venu s’engager en déposant 1000 $ en garantie de sa bonne conduite.
Du côté du procureur des poursuites criminelles et pénales, la procureure Me Hélène Langis a informé le tribunal que l’accusé était très actif dans la vente de cocaïne dans la région et que le fardeau de la preuve est entièrement sur les épaules de la défense. «Lors de la perquisition, le téléphone cellulaire de l’accusé a sonné à quatre reprises, informe Me Langis. À chaque occasion c’était pour une livraison de cocaïne. Les policiers se sont présentés aux endroits convenus et les clients potentiels ont fait des déclarations qui confirment le trafic. Il y en a même un qui a avoué qu’il appelait à ce numéro depuis 2014.»
Le juge Hamel n’a eu besoin que de quelques secondes pour rendre sa décision. «Votre responsabilité est totale, explique le magistrat à l’accusé. Votre probabilité de condamnation est élevée. Comme garantie, vous me dites que vous retournerez dans le même appartement où a eu lieu la perquisition. C’est nettement insuffisant. Devant les faits, j’ordonne votre détention pour l’entièreté des procédures.»
Rapidement, Me Lalonde a retenu la date du mercredi 22 février pour la prochaine comparution du présumé trafiquant.
