Un agrandissement de 12 M$ au Cégep
Le Cégep a besoin de plus d’espace pour le développement de ses programmes de génie. Un agrandissement évalué à 12 M$ permettra d’accueillir les étudiants et les machines colossales nécessaires à l’acquisition du savoir.
L’agrandissement de l’aile G, vers le chemin Larocque, proposera un bâtiment avec des façades sur le chemin Larocque et la rue Champlain. Techniques de génie mécanique avait besoin de 500 mètres carrés, mais surtout une hauteur de plafond libre de 14 pieds, vu l’amplitude des équipements.
L’ajout d’espace comprendra une reconfiguration du sous-sol de cette aile. Ce qui permettra d’ajouter quatre classes à partir des locaux actuels.
Techniques de génie civil commandera pour sa part trois laboratoires et des dépendances.
Les appels d’offres devraient se conclure au mois de juin. Les travaux pourraient donc être entrepris à l’automne ou au début de l’hiver. «Ce sera une des premières fois depuis les années 80 qu’il y aura des travaux alors qu’il y a des cours, informe Sylvain Legoux, directeur des services administratifs. Habituellement, on procédait l’été. C’est sûr qu’il y aura des défis importants si on pense aux impacts du va-et-vient et du bruit.»
L’enjeu de l’ajout d’un programme
Techniques de génie civil accueillera ses premiers étudiants à l’automne 2024. La dernière fois que des programmes avaient été ajoutés à l’offre du Cégep, c’était en 2011, en Techniques juridiques et en Inhalothérapie.
«La conception d’un programme est toujours un défi, conçoit Étienne Leduc, directeur adjoint des études. Le bâtiment en est un, parce qu’il sera neuf et qu’on y retrouvera des laboratoires avec des machines pour brasser du béton ou des évacuateurs d’air.»
Le programme technique de trois ans sera offert en alternance travail-études où les stages seront rémunérés. Les apprentissages en entreprise permettront de se retrouver dans le concret. La première session de la dernière année d’études se déroulera entièrement en stage.
Le programme est toujours en élaboration avec des experts en génie civil et des conseillers pédagogiques. On évalue à cinq enseignants et un technicien le personnel nécessaire pour enseigner à la vingtaine d’étudiants qui formeront la première cohorte à l’automne 2024.