VIDÉO - Un ambitieux projet pour le site de kayak d’eau-vive
Aménagé dans la rivière Saint-Charles en 1997 pour la pratique du kayak d’eau-vive, le site de Kayak Valleyfield pourrait subir une cure de rajeunissement, à la lumière d’un projet de reconstruction dont le Journal a pris connaissance.
L’organisme tenait un rassemblement samedi, dans le cadre d’un événement appelé Faisons du bruit, faisons des vagues, Valleyfield 4.0.
L’objectif était de faire connaître son projet, estimé à quelque 4 M$, et susciter des appuis de la communauté. Les visiteurs ont pu notamment découvrir les dessous du projet qui vise à transformer le site en un stade d’eau vive qui pourra accueillir des événements mondiaux et offrir d’autres types d’activités accessibles au grand public.
Patrick Gagné, qui mène ce projet à Kayak Valleyfield, rappelle que cette portion de rivière est méconnue du grand public, mais reconnue mondialement par la communauté de slalomeurs. « Ce site est navigable à l’année, il possède une très bonne qualité d’eau alimentée par le lac Saint-François… il est le seul dans l’est de l’Amérique du Nord à avoir un débit d’eau contrôlé et constant. Les gens viennent de partout dans le monde pour y pratiquer leur sport d’eau vive favori.»
Le projet pourrait incidemment tripler l’achalandage du site, selon M. Gagné. Il consisterait notamment en l’ajout de six vagues à surf créées par des obstacles artificiels, de points de mise à l’eau sécuritaire, l’intégration de gradins naturels avec des enrochements sur les berges, l’installation d’un système d’éclairage permettant l’entraînement et la pratique en soirée, l’ajout de stations pour les juges et les médias dans les événements nationaux et internationaux, de même que la création d’une plage en gravier au bas du parcours pour favoriser l’enseignement des techniques d’esquimautage et l’accueil des groupes de camps de jour.
(Photo tirée de l'Étude de faisabilité du projet)
Kayak Valleyfield dispose d’une étude de faisabilité réalisée par une firme professionnelle pour appuyer ses démarches visant à financer son projet. Celui-ci peut déjà compter sur l’appui des députés Claude Reid et Claude DeBellefeuille, de même que celui de la Ville par l’entremise du Service du développement économique.
En fait, au-delà de la perspective sportive du projet, Patrick Gagné estime que celui-ci pourrait engendrer des retombées économiques de quelque 7 M$. Il pourrait effectivement servir de levier à un éventuel redéploiement commercial du secteur, adjacent au Centre Valleyfield.