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Un Campivallensien aux championnats mondiaux de ski nautique

le mercredi 14 septembre 2022
Modifié à 13 h 07 min le 14 septembre 2022
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Oliver Plante est fier de représenter son pays aux championnats mondiaux de ski nautique qui se déroulent en ce moment en France. (Photo: Gracieuseté)

Il y a une dizaine d’années, quand il a remis ses pieds sur des skis, jamais Oliver Plante n’aurait imaginé qu’il se qualifierait aux championnats du monde. À compter d’aujourd’hui [14 septembre] à Bordeaux, le Campivallensien voguera parmi les meilleurs au monde de sa discipline.

«À Ottawa au début de l’année, on pouvait voir notre classement mondial; j’étais 12e, explique-t-il. C’est à ce moment que j’ai commencé à y croire. À cette qualification, je visais à mériter ma place. J’ai réussi et je suis vraiment fier. J’ai hâte de porter les couleurs du Canada.»

Oliver Plante est comme un poisson dans l’eau. Il a fait ses premiers tours de ski nautique à l’âge de 6 ou 7 ans, derrière le vieux bateau de son père. Assez talentueux, il a participé aux Jeux du Québec alors qu’il était adolescent. Puis, il a arrêté pendant une dizaine d’années.

C’est sur le lac artificiel de Julien Derome à Saint-Zotique, il y a environ 10 ans, qu’il a renfilé ses skis. «J’aime l’adrénaline, dit-il. Quand tu fais un beau virage et que tu te diriges vers la prochaine bouée. C’est un bon feeling. »

Il explique que le ski nautique est surtout une question de technique; à 75 % selon lui. Parce que la force peut te prévenir des erreurs. Mais elle peut aussi te mettre dans le trouble. 

Pour le Campivallensien, le slalom en ski nautique est surtout une question de technique.  (Photo : Gracieuseté)

Les finales dans la mire

Oliver Plante participe à la compétition de slalom. Il doit réussir une série de bouées tiré par un bateau qui file à 34,3 m/h. À chaque réussite, la corde est raccourcie question d’élever le degré de difficulté. «On continue jusqu’à l’erreur, dit-il. Des fois, on peut faire 3-4 passes avant de lâcher. »

À Bordeaux en France, les slalomeurs de sa catégorie seront sur l’eau le 14 septembre.

Dans sa catégorie, Senior 35 ans et plus, il devrait y avoir une trentaine d’inscrits, dont 3 ou 4 du Canada. Les 12 premiers accèdent à la finale qui est présentée le 18 septembre. C’est l’objectif du Campivallensien. 

«J’aimerais continuer ensuite, confie-t-il. Les mondiaux sont aux deux ans. Ça va dépendre d’où auront lieu les compétitions et du budget.»

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