Un circuit d’autobus gratuit à Salaberry-de-Valleyfield
Le président de la Société de transport de Salaberry-de-Valleyfield, Pierre Spénard, et le maire Miguel Lemieux étaient fiers d’annoncer deux initiatives qui faciliteront le déplacement des citoyens dans la Ville. (Photo Journal Saint-François - E.T.)
Salaberry-de-Valleyfield encourage les déplacements internes. Sa ligne d’autobus 11 devient plus flexible et fera le tour de la ville. La navette sera gratuite et offrira 21 arrêts, dont 12 au centre-ville.
«En matière de transport collectif, la Ville est en fin de parcours vis-à-vis Montréal, a noté le maire Miguel Lemieux. On avait un défi à l’interne et on a décidé de donner une impulsion à notre service d’autobus. La ligne 11 qui nous connecte avec Beauharnois et le parc industriel nous donne de la flexibilité.»
Dès le 6 août, les autobus effectueront neuf boucles de 21 arrêts, dont 12 au centre-ville. On évalue à 90 minutes le temps complet du trajet.
La Navette, qui sera opérée par la Société de transport de Salaberry-de-Valleyfield, sera gratuite. Pour grimper dans l’autobus, il suffira de se procurer sa carte de membre disponible au coût de 8 $. La carte sera en vente en ligne au site du STSV ou au téléphone au 450 370-0600.
Cette carte Accès permettra d’obtenir des données de fréquentation. Elles seront utiles afin d’ajuster les arrêts ou apporter des correctifs au service selon les commentaires.
«On veut habituer les gens à le [le transport collectif] prendre, poursuit le maire. Le service existait mais il n’était pas parfait; on veut le rendre convivial. Je suis convaincu que plusieurs feront la transition du véhicule à l’autobus.»
Le transport en commun facilite déjà la vie de nombreux cégepiens. Il permet d’aller étudier au centre-ville à moindre coût et surtout, sans avoir à chercher un stationnement.
La Ville et le STSV développent un transport collectif à plus grande échelle à Salaberry-de-Valleyfield. (Photo Journal Saint-François - E.T.)
Le Terminus pour rester dans le quartier Champlain
L’implantation de la Navette implique un investissement de près de 290 000 $ par année pour la Ville. Le ministère des Transports contribue également à son déploiement par une subvention.
Miguel Lemieux a convenu que des investissements pourraient être nécessaires pour améliorer le réseau d’abribus. Des supports à vélo, à ces endroits d’embarquement, mais aussi sur l’autobus, permettront de jumeler transport actif et transport collectif.
Quant au Terminus, il est dans le quartier Champlain pour y rester. «Il fait partie de la phase 2 du quartier Buntin, a affirmé le premier magistrat. Il va rester dans le secteur, à quelques mètres seulement. Les habitués ne seront dépaysés. On fignole les derniers détails avant d’aller en appel d’offres à la fin de l’année.
Un transport vers la culture
Par ailleurs, afin d’encourager les citoyens à sortir de la maison, le transport taxibus à destination des événements et activités de la programmation culturelle sera gratuit cet été.
Pour le président de la STSV, Pierre Spénard, ces deux initiatives représentent une bonne visibilité pour le service et confirme que l’organisation est un joueur clef en matière de transport collectif et d’accessibilité.