Un dirigeant de CampiAgile au banc des accusés
À quelques semaines d'accueillir les Championnats québécois de gymnastique, le club CampiAgile se retrouve dans la tourmente alors qu'un de ses dirigeants, Yan Lecompte, fait face à diverses accusations de nature sexuelle.
L'homme de 48 ans bien connu dans la région a comparu au palais de justice de Valleyfield mardi pour des accusations d’agressions sexuelles, d’attouchements, d’incitation à des contacts sexuels sur la victime et sur lui, d’exploitation sexuelle, de production et possession de pornographie juvénile, d’avoir transmis du matériel sexuellement explicite, de leurre et d’exhibitionnisme, peut-on lire dans le Journal de Montréal.
La victime, dont l'identité ne peut être révélée, était âgée de 12 ans au moment où a débuté sa relation avec Lecompte et ce contact se serait poursuivi sur une dizaine d'années. On ignore dans quel contexte leurs liens se sont développés. Lecompte était aussi moniteur d'une école de conduite.
Yan Lecompte a longtemps été impliqué dans le milieu des régates à Valleyfield également, notamment comme pilote en classe Formule 2500.
Mais c'est surtout son implication dans le club CampiAgile qui retient l'attention puisque cela l'a amené à être en contact avec de nombreuses jeunes filles.
(Photo d'archives)
Le club a réagi sur sa page Facebook mercredi soir, d'abord en précisant que Lecompte est athlète et membre du conseil d’administration.
«Nous avons immédiatement communiqué avec lui pour l’informer qu’il serait suspendu, minimalement le temps qu’il subisse son procès. Il a plutôt suggéré de nous remettre sa démission. Nous attendons présentement sa lettre », peut-on lire.
Le message du club se termine en mentionnant «Notre organisation est sous le choc. La sécurité de nos jeunes est notre priorité.»
Il va sans dire que ces circonstances créent une véritable onde de choc au sein de la communauté campivallensienne, tout en semant une certaine inquiétude parmi les parents de jeunes gymnastes que Lecompte a pu côtoyer ces dernières années.
Celui-ci a été remis en liberté et devra revenir au tribunal le 12 juin prochain pour la suite des procédures.