Le 25 septembre 2015, le Collège était maintenu en confinement sous l’alerte, qui s’est avérée fausse, de la présence d’un tireur. Cette frayeur a eu pour effet de déployer avec rapidité le nouveau plan de mesures d’urgence.

«Au moment des événements, on était à revoir le plan de mesures d’urgence, a confirmé Anne-Marie Lefebvre, directrice des affaires corporatives du développement institutionnel et des communications. Avec cet exercice forcé, c’est devenu une priorité de le compléter rapidement. »

L’événement du vendredi soir de 2015 qui avait instauré un climat d’alerte dans l’établissement d’enseignement supérieur a démontré l’utilité de mettre ce plan à jour. Quatre mois plus tard, les employés du Collège ont reçu une formation complète sur les différents codes d’intervention. Ces formations concernent la possible présence d’un tireur, mais aussi d’un feu ou de l’émanation de produits toxiques.

Entre les deux sessions, les employés du Collège participeront à un exercice qui permettra de tester les différents outils. Des instructions seront alors diffusées dans le système de haut-parleurs lors de cette simulation.

Il semble impossible de réunir les quelque 2400 étudiants du Collège pour un exercice. La grande majorité d’entre eux en ont réalisés auparavant à leur école secondaire. L’agenda scolaire comporte une synthèse des codes de couleurs et les informations utiles si une situation d’urgence éclate.

«Les mesures de sécurité sont aussi disponibles dans des pochettes de tous les locaux qui donnent sur les corridors du Collège, a confirmé Mme Lefebvre. Des indications brèves avec un code de couleurs. Tous savent comment réagir rapidement selon le lieu où ils se trouvent et la situation qui survient. »

Une concertation avec les forces de l’ordre ont également permis d’établir un plan d’intervention pour éviter toutes confusions.

Dans cette optique, le département des communications du Collège a également établi un plan B afin de diffuser les informations utiles et pertinentes en temps de crise. Il faut s’assurer de faire une vigie et de réagir rapidement, souligne Anne-Marie Lefebvre. On va s’assurer de sortir avec les outils de communications et se créer un petit quartier général. »