L’entreprise Potash Ridge prévoit investir quelque 50 M$ dans la construction d’une nouvelle usine de fabrication de fertilisants dans le parc industriel et portuaire Perron.
Rejoint à son bureau de Toronto, le président de la Valleyfield Fertilizer Corporation, Jay Hussey, mentionne que la nouvelle usine aura une capacité de production de 40 000 tonnes de sulfate de potasse annuellement. Cet engrais est utilisé dans la culture de différents fruits, légumes et noix.
Ce fertilisant sera produit selon un procédé appelé «Mannheim», à partir de muriate de potasse en provenance de la Saskatchewan et d’acide sulfurique pour lequel l’usine s’approvisionnera auprès de l’entreprise CEZinc, située tout près. L’usine produire également certaines quantités d’acide hydrochlorique.
«Nous prévoyons créer une quarantaine d’emplois à temps plein lorsque nous serons en opération, sans compter ceux créées lors de la construction de l’usine, pour laquelle on compte faire appel à des entreprises locales», a fait savoir M. Hussey.
La nouvelle usine de fabrication desservira une clientèle située dans l’est du pays de même que dans le nord-est américain. Une seconde phase est également dans les projets de la compagnie si les affaires vont bien, de manière à doubler la production de sulfate de potasse.
Site stratégique
L’alimentation en acide sulfurique, de même que la présence du port et du complexe intermodal CSX ont favorisé l’implantation de Potash Ridge à Salaberry-de-Valleyfield. Ce qui réjouit le maire Denis Lapointe.
«On constate, avec la réalisation de ce futur projet, l’impact de la présence de CSX et la capacité du port de générer des investissements d’envergure», a commenté M. Lapointe.
Opérationnelle à la fin 2017
C’est à la firme d’ingénierie SDNC-Lavalin qu’a été confiée la réalisation des plans et devis de ce projet, un mandat prévu en deux phases. «Le projet Valleyfield devrait être entièrement opérationnel d’ici la fin de 2017», peut-on lire dans le communiqué émis par SNC-Lavalin.
La production de sulfate de potasse vient répondre à la hausse de la demande pour ce type de fertilisants à l’échelle mondiale.
