Un film sur les patriotes de 1837-38 exilés en Australie
Le film La baie des exilés, qui retrace le périple de 58 patriotes ayant échappé à la pendaison au Bas-Canada lors de la rébellion de 1837-38 pour vivre l'exil en Australie, sera présenté ce lundi le 20 janvier à 19h30 à l'Édifice Raphaël-Barrette, salle Marie-Jeanne-Perron-Clairmont, au 222 rue Alphonse-Desjardins.
Présenté dans le cadre des activités de la Société d'histoire et de généalogie de Salaberry, La baie des exilés met en lumière l’héritage politique insoupçonné de ces amants de la liberté et de l’indépendance qui ont finalement eu un impact surprenant sur l’évolution de la démocratie en Australie.
« Nous connaissons toutes et tous la triste histoire des 12 patriotes, dont Chevalier De Lorimier, pendus le 15 février 1839. Mais il est tout à fait fascinant de découvrir comment les patriotes de chez nous ont pu avoir une telle influence sur une démocratie à l’autre bout du monde. C’est une histoire fascinante, racontée à travers divers témoignages dont ceux de l’historien Gilles Laporte, le comédien Luc Picard et l’ex-premier ministre du Québec, Bernard Landry», indique le responsable des communications du mouvement, Alain Dion.
En présence du réalisateur Deke Richards
Afin d’enrichir la soirée, le réalisateur du film, Deke Richards, sera heureux d’échanger avec les personnes présentes.
Les patriotes chassés du Bas-Canada, au terme d’une atroce traversée à bord du HMS Buffalo, s’adapteront à leur terre d’exil et auront une influence positive sur l’histoire de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande. Le long métrage documentaire retrace cette aventure.
«Les patriotes du Québec ont emmené avec eux leur soif de liberté et ont permis à nos ancêtres de se libérer de l’emprise de l’Empire britannique... et sans verser de sang», lance en entrevue au Journal Deke Richards, à propos du documentaire sur lequel il travaille depuis plus de six ans.
Dédié à la mémoire de l’ancien premier ministre du Québec Bernard Landry, qui a accordé au cinéaste australien l’une de ses dernières entrevues filmées en 2017, le film reprend les propos d’une vingtaine de personnes qui offrent une vision très positive des compagnons d’infortune de Chevalier de Lorimier et des 11 autres patriotes pendus à la suite des rébellions de 1837 et 1838.
Entrée libre.
(Photo et texte fournis avec la collaboration de Sam Pineault.)