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Une bonne saison de chasse au cerf de Virginie

le vendredi 23 décembre 2016
Modifié à 0 h 00 min le 23 décembre 2016
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

La saison de la chasse au cerf de Virginie a connu plus de succès que l'an dernier pour les chasseurs des zones couvrant le sud du Québec, avec une hausse de 9% de la récolte.

Selon les chiffres divulgués récemment par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, 3972 cerfs de Virginie ont été abattus en 2016 dans les zones 8-Sud (1421) et 8-Nord (2551), soit 343 specimen de plus que l'an dernier.

Notons que la zone 8-Sud couvre un territoire situé au sud de Salaberry-de-Valleyfield jusqu'à la frontière américaine, jusqu'à la rivière Richelieu. La zone 8-Nord s'étend au nord de Salaberry-de-Valleyfield en allant vers Vaudreuil-Soulanges, les Basses-Laurentides, jusqu'aux Cantons de l'est et Sorel-Tracy.

Dans le communiqué émis par le ministère, on indique que pour la saison de chasse 2016 au Québec, la récolte de cerfs de Virginie totalise 52 019 bêtes, soit une augmentation de 9 % comparativement à l’année dernière. «Le succès de chasse global au Québec (à l’exception de l’île d’Anticosti) se situe à 33 % pour la saison 2016 et est comparable à la moyenne des 20 dernières années. Cela signifie qu’un chasseur sur trois a récolté un cerf cette année.»

Les populations de cerfs de Virginie sont souvent tributaires des conditions climatiques et possèdent un fort potentiel d'accroissement si celles-ci lui sont favorables, ce qui a été le cas cette année, estiment les autorités.

Défense de nourrir

Par ailleurs, le MFFP rappelle qu'il est fortement conseillé de ne pas nourrir les cerfs, particulièrement en hiver, car cette pratique peut avoir de multiples impacts négatifs, notamment sur leur santé et leur survie en influençant leur comportement de migration saisonnière, ou en favorisant la transmission de maladies et parasites, tout comme la hausse potentielle du braconnage.

«Le cerf de Virginie est un animal sauvage qui fait partie du patrimoine naturel du Québec. Il en va de la responsabilité de tous les citoyens de contribuer à conserver un cheptel en santé, en évitant de nourrir les cerfs et de les attirer ainsi hors de leur milieu naturel», conseille le ministère.