Une Maison des naissances n'est pas une alternative à la fermeture du Centre mère-enfant pour le comité de défense

Le comité Sauvons le Centre mère-enfant de l'Hôpital du Suroît est d'accord avec l'établissement d'une Maison des naissances dans le Suroît. Mais il rappelle qu'il ne s'agirait que d'une alternative qui ne comblerait pas tous les besoins en natalité pour Beauharnois-Salaberry et le Haut-Saint-Laurent.  Par voie de communiqué, le comité de défense citoyen parle d'une manque de précision dans la nouvelle véhiculée par le CISSSMO le mois dernier. Celui-ci indiquait qu'il pourrait prendre en charge 400 accouchements. «Le fameux 400 accouchements mentionné dans le communiqué répond à l’objectif fixé aux Maisons de naissances qui est d’accommoder 10 % des 4000 accouchements sur l’ensemble du territoire de la Montérégie-Ouest, avance le comité. Il est d’ailleurs fort utile de rappeler qu’il s’agit d’un objectif car il faut bien préciser que les Maisons de naissances en opération depuis une quinzaine d’années rejoignent en moyenne moins de 4 % du total des naissances. Si on applique ce 4 % aux 400 accouchements des résidentes de Valleyfield et du Haut-Saint-Laurent, on arrive à 16 accouchements réalisés en Maison des naissances. Ce sont donc les services de proximité de 384 futures mères que le CISSSMO abolirait en fermant le Centre mère-enfant de l’hôpital de Valleyfield.» Depuis une quinzaine d'années, le ministère de la Santé fait la promotion de ces unités de natalité où oeuvrent des sages-femmes. Il s'agit d'un service complémentaire qui est installé à 20 minutes d'un hôpital doté des services d'accouchement. Ainsi, le comité Sauvons le Centre mère-enfant de l'Hôpital du Suroît avance que le meilleur endroit pour construire une Maison des naissances serait sur un terrain situé à Valleyfield. «La meilleure et la moins coûteuse des solutions pour l’établissement d’une Maison des naissances c’est de l’établir sur une portion de terrain déjà disponible, adjacent et appartenant à l’hôpital de Valleyfield tout en sauvegardant son Centre mère-enfant dans lequel 1,8 million $ a déjà été investi, lance-t-il. À bien y penser, ce serait la proposition qui répondrait le mieux à la politique de périnatalité mise de l’avant par le ministère de la Santé.» À lire sur le même sujet

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