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Vaudreuil-Soulanges

Une nouvelle étude pour la rivière Delisle

Il y a 9 heures
Modifié à 12 h 48 min le 25 octobre 2024
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Une analyse photogrammétrique de la rivière Delisle a été demandée. Ces résultats aideront à trouver le plan de match adéquat pour contrer l'érosion des berges et l'affaissement dans le secteur comme ici sur la rue Lippé (Photo Journal Saint-François : Archives)

La Municipalité des Les Coteaux a octroyé un mandat à la firme JFSA pour réaliser une analyse photogrammétrique de la rivière Delisle.

Les résultats de cette étude permettraient de mieux comprendre les phénomènes d’érosion et de recul des berges, d’améliorer la sécurité et de mieux planifier les mesures préventives. 

On évalue qu’ils pourraient également influencer les projections actuelles des taux de recul pour une période qui pourrait varier entre 25 et 100 ans. 

La firme JFSA a raflé le contrat pour un montant de 9500 $ auquel s’ajoutent les taxes. Cette entreprise a déjà réalisé des études hydrauliques et hydrologiques à la suite des affaissements de la rue Lippé survenus l’an dernier.  
«Vous voyez qu’on ne lâche pas ce dossier-là», a lancé le maire Sylvain Brazeau à l’assemblée du conseil.

Une marge contestée

Les résultats de cette nouvelle étude commandée pourraient potentiellement réduire la marge de sécurité appliquée à cause des incertitudes actuelles, a-t-on pu apprendre le 21 octobre. 

La marge de sécurité de 40 m a été imposée par l’adoption d’un règlement de contrôle intérimaire (RCI) à la suite des décrochées de la rivière Delisle observées en 2023

«Le présent règlement vise à protéger les résidents et les constructions à proximité de la rivière Delisle des risques occasionnés par les glissements de terrain en limitant les interventions qui peuvent être réalisées à proximité de celle-ci et en exigeant la production d’expertise appropriée afin d’éviter tout risque de glissement», peut-on lire.

Or, la situation ne fait pas que des heureux. Depuis plusieurs mois, des citoyens inquiets viennent s’exprimer au conseil de ville. Ils craignent une d’évaluation de leur résidence ou d’avoir de la difficulté à faire une transaction.

«Comment justifiez-vous que la MRC de Vaudreuil-Soulanges parle de deux adresses problématiques tandis que là, ce sont toutes celles de la rue Lippé et Delisle qui écopent, avait questionné Karl St-Amour en septembre. Je veux vendre et je dois faire des études qui vont me coûter entre 10 000 $ et 30 000 $.»

Le maire lui avait répondu que le dossier était en évolution. Les ministères de la Sécurité publique et des Affaires municipales et de l’Habitation sont impliqués dans la situation. «Je ne veux pas travailler en confrontation, mais collaborer avec vous, avait répondu le magistrat, pressé de questions. On se doit d’écouter les recommandations des différents analystes, consultants, experts et ingénieurs.»

Dissidence

À la séance du mois dernière séance, le conseiller Claude Lepage a signalé que, sa consoeur du district 1, Myriam Sauvé, et lui avaient voté préalablement en faveur du RCI, mais que désormais, ils le regrattaient. «On n’avait pas toutes les données», a-t-il indiqué.

Le maire Sylvain Brazeau se défend de manquer de transparence dans le dossier et a maintes fois répété qu’il s’agissait de sa priorité.

Une soirée d'information sur la rivière Delisle, à laquelle les citoyens seront conviés, aura lieu le 13 novembre. Des ingénieurs, l'urbaniste et la directrice générale seront présents pour répondre aux questions.

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