L’usine EKA Chimie envahie par les flammes et la fumée
Les pompiers ont eu à combattre le chaud brasier, peu visible de l’extérieur de l’usine, mais qui a considérablement provoqué de la fumée noire. (Photo Journal Saint-François – Gaétan Prégent)
Les locaux de l’usine abandonnée EKA Chimie du boulevard des Érables à Salaberry-de-Valleyfield ont été envahis par les flammes au cours de la nuit de mercredi à jeudi.
Vers 22 h, une trentaine de pompiers de Salaberry-de-Valleyfield se sont rendus sur place pour combattre l’élément destructeur. « Nous avons eu l’entraide de Vaudreuil-Dorion et de Beauharnois en plus de pouvoir compter sur l’assistance des gens de l’UCMU pour alimenter les hommes. Il faisait chaud et il fallait s’assurer que les gars restent en forme », indique le chef François Hallé.
L’incendie se serait déclaré dans l’une des salles attenantes à la salle électrique du bâtiment. « Sauf que l’usine est désaffectée et qu’elle n’est plus alimenté en énergie. C’est à peu près certain que c’est un feu d’origine volontaire, mais pour en être certains, l’enquête a été confiée à la Sûreté du Québec », indique-t-il, prudent.
Du côté des autorités policières, on précise effectivement que des techniciens en scène d’incendie et enquêteurs sont sur place. Les dommages pourraient s’élever à plusieurs milliers de dollars.
Énorme panache de fumée
Les sapeurs ont combattu le feu jusqu’aux environs de 2 h 30 et se sont assurés que toutes les flammes soient éteintes. « En fait, ce sont des murs de béton. De l’extérieur, on ne voyait pas le feu parce qu’il était contenu, mais il y avait un énorme panache de fumée visible de l’extérieur », indique François Hallé.
L’usine EKA est fermée, seuls quelques bureaux de l’administration sont toujours occupés en cours de journée.
Les flammes, mais aussi la chaleur et la fumée ont abimé une grande partie de l’usine abandonnée. (Photo Journal Saint-François – Gaétan Prégent)