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Environnement

Valleyfield a déjà amorcé le travail pour la biodiversité

le lundi 19 décembre 2022
Modifié à 14 h 22 min le 19 décembre 2022
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Lors des conférences de sensibilisation dans les écoles, la Ville remettait le livre sur les plantes d’indigènes, « Les plantes d’ici », et distribuait un pot de semences variées pour la pelouse, comprenant des espèces indigènes, florifères et fixatrices d’azote. (Photo Journal Saint-François – Gracieuseté Salaberry-de-Valleyfield)

Alors que les dirigeants du monde ont entériné un pacte historique lors de la COP15 à Montréal au cours des derniers jours, Salaberry-de-Valleyfield travaille depuis un moment déjà sur la sauvegarde de la biodiversité.

« Nous avons récemment fait une forme de bilan des actions de la Ville en matière de biodiversité, du fait qu’elle contribue à la résilience des milieux face aux changements climatiques, mais aussi le fait que les villes peuvent, par leur choix, avoir un impact sur 50 % des émissions de gaz à effet de serre. Il ne faut pas non plus négliger le rôle de sensibilisation des villes qui, en donnant l’exemple et en impliquant les citoyens, propagent et inspirent des pratiques plus durables », indique Magalie Joube du service ces communications et des relations publiques de la Ville.

De nombreuses actions concrètes

Ainsi, au cours des dernières années, les actions posées au profit de la biodiversité ont été nombreuses par les autorités de Salaberry-de-Valleyfield.

Il n’y a qu’à penser, entre autres, à l’aménagement du vieux canal est en 2013, à la multiplication des aménagements paysagers indigènes, soit l’habitat nourricier ou encore aux cinq éditions de la Semaine de la biodiversité.

« Au cours de celles-ci nous avons tenu des plantations citoyennes, nous avons distribué des arbres, arbustes et semences, sans compter les conférences. Nous avons obtenu des partenariats avec les pépinières pour rendre accessibles les plantes indigènes, on a recensé des espèces exotiques envahissantes, géré le phragmite sur les berges du canal en injectant 20 000 $ par an, en plus de diversifié les plantes sur les berges et les espèces d’arbres dans les plantations. Nous avons œuvré à la promotion des pelouses fleuries, fait de l’animation dans les écoles, des campagnes de sensibilisation, établi un programme de lutte contre l’agrile du frêne, depuis 2009, accentué la lutte aux pesticides en milieu urbain, pour ne pas tuer les habitats que l’on met en place et enfin, travaillé sur le développement d’une équipe d’horticulture », énumère Magali Joube, fortement investie en matière d’environnement. « J’en oublie peut-être, mais d’autres choses s’en viennent en 2023 », promet-elle.