Valleyfield et les Centres sportifs de Salaberry-de-Valleyfield planifient une entente de transfert de propriété des trois arénas de la Ville.
Un protocole d’entente sera signé d’ici un mois dans lequel les détails du transfert des arénas Salaberry, du Centre civique et du Centre sportif et récréatif de Saint-Timothée seront dévoilés. La fin d’une longue saga qui a opposé les entités ces dernières années. «Semble-t-il [que c’est la fin], a répondu Miguel Lemieux. Les deux parties sont satisfaites, donc ça se réalise. Une solution inévitable alors qu’il y avait déjà une situation difficile [pour les Centres sportifs]. C’est une belle collaboration. La clientèle va en profiter si la transition se fait de la bonne manière. »
Plus de détails seront rendus publics une fois l’entente signée. Le maire a répondu que la gestion des arénas n’irait pas sous la responsabilité des cols bleus. L’entente devrait aussi faire tomber le rideau sur les comptes de taxes en souffrance des Centres sportifs.
La pandémie a porté un dur coup aux Centres sportifs qui sont privés de la plupart de ses revenus depuis un an. Miguel Lemieux a même avancé que l’entité n’avait plus de liquidité. «Tous conviendront que cette situation de pandémie prolongée a plombé notre organisation et mis nos propriétés en péril, explique Richard Mercier, président des Centres sportifs de Salaberry-de-Valleyfield. Nous voyons donc d’un très bon œil cette aide municipale et cette solution qui vient supporter les services récréatifs à la population, ainsi que l’expertise de nos équipes des Centres sportifs, tant dans nos arénas que pour la gestion de notre Bingo. »
La promesse de vente devra être conclue d’ici au 1er septembre.
Les trois arénas vont rester
D’ici là, la Ville va soutenir financièrement la corporation. Ce qui correspond à 696 000 $ pour la réalisation de divers travaux. Notamment à la dalle de l’aréna Salaberry qui est à refaire.
Puis un montant de près de 100 000 $ par mois dans le but d’assurer la poursuite des activités jusqu’au transfert de propriété. Une somme versée sur présentation de pièces justificatives et puisée à partir de la subvention gouvernementale reçue par la Ville en lien avec la COVID-19.
La Ville entend maintenir en opération les trois arénas. «Les études avec la population actuelle justifient deux arénas et demi, a-t-il dit. Vue la croissance, on devrait être correct en terme d’arénas. Ce sont de bons exemples à rentabiliser. »
À lire sur le sujet
La Ville veut se réapproprier les centres sportifs
Selon les Centres sportifs, la Ville fait de la désinformation
Tout va pour le mieux aux Centres sportifs de Salaberry-de-Valleyfield
«Une foule d’éléments positifs pour les Centres sportifs» – Martin Lacroix
Les Centres sportifs intentent une poursuite contre la Ville
La Ville n’a pas l’intention de payer les Centres sportifs
Centres sportifs : des pertes de revenus pouvant atteindre le demi-million $
