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Économie
Valtech, soudée à l’excellence
le mardi 30 juin 2020
Modifié à 8 h 37 min le 30 juin 2020
Il y a 20 ans, Valtech voyait le jour à Valleyfield. Huit employés jetaient les bases d’un leader mondial qui emploie désormais 300 personnes en Amérique du Nord et génère un chiffre d’affaires de plus de 70 millions.
«Quand tu commences, tu ne sais pas toujours tout le potentiel que tu as, mentionne Naim Baksh, président et chef de la direction. Mais tu y crois. Vingt ans, ça représente un certain niveau de maturité. On continue de grandir et on a toujours de nouveaux projets. »
Lors de l’entrevue, un client de l’Indonésie était dans les locaux situés dans le parc industriel et portuaire Perron. Dans l’usine, des projets pour le Japon, la Russie, la France, le Mexique, les États-Unis et le Canada sont en chantier. Des pièces impressionnantes, à l’utilisation clef dans le procédé de raffinage. Certaines d’entre elles peuvent atteindre 250 tonnes et mesurer 40 pieds de diamètre par 100 pieds de long. Assez pour que George Maziotis, chef de l’exploitation, mentionne être toujours comme un enfant quand il rentre dans la shop.
Tout a commencé avec une plaque, aime rappeler Régis Blanchette, un des fondateurs de Valtech fabrication. Désormais, l’entreprise est un leader mondial dans son domaine. Ses clients comprenant tous les joueurs mondiaux en raffinage de pétrole incluant Marathon et Valero.
Puis sont survenues l’implantation de divisions en Californie et en Ontario et la participation à partir de Desjardins Capital en 2017. «Un moment clef, soutient M. Maziotis. C’est une question de vision. On a établi un plan de relève et la venue de Desjardins permet d’assurer la pérennité et la relève de l’entreprise. »
M. Baksh laisse entendre que la force de gestion a permis de traverser les différents défis.
Miser sur les employés
Pour faire son chemin, Valtech a dû pénétrer le marché. Avec une vision bien sûr et beaucoup de ténacité, une force de M. Baksh assure George Maziotis. Mais la force de l’équipe est la base du succès. «On a besoin d’une bonne main-d’œuvre, assure-t-il. C’est la ligue nationale de la soudure et de l’assemblage. Sans oublier l’ingénierie. On a donc investi dans la main-d’œuvre et les compétences. Il faut aller chercher des employés clefs dotés d’une belle éthique de travail pour créer un environnement stimulant. » Des salles de formation sur place ont été aménagées pour assurer le développement de la main-d’oeuvre.
La recette magique n’existe pas. Mais en 20 ans, l’entreprise peut se vanter de n’avoir procédé à aucune mise à pied. Même durant la COVID, Valtech n’a pas ralenti. «Le seul frein à la croissance c’est le manque de main-d’œuvre qualifiée, mentionne-t-on. Dans les dernières années, on a même dû recruter à l’international. »
Valtech continue de privilégier les liens familiaux dans l’entreprise en embauchant les membres des familles de ses employés. La relève de l’actionnariat étant d’ailleurs à l’emploi depuis leur tout jeune âge. Ils ont débuté en passant le balai et prendront le flambeau de la gestion. «Travailler chez Valtech, c’est être fier de se dépasser à chaque jour, c’est travailler sur des projets valorisants, en sachant que nous avons de la flexibilité, de la reconnaissance et la confiance de nos gestionnaires», affirme Myriam Poirier, directrice des ressources humaines.
Et l’avenir ?
Le groupe d’actionnaires, formé de Naïm Baksh, George Maziotis, Régis Blanchette, Nicolas Faubert Blanchette, Daniel Chiasson et Desjardins Capital a toujours le feu sacré.
«Chapeau à l’équipe. Indiquent-ils. On a tous confiance qu’on est sur la bonne route. »
Ils sont tous motivés à contribuer à rendre l’industrie pétrochimie encore meilleure. «C’est une business intéressante assurent-ils. On est toujours passionné.»