VIDÉO - Des hits et du plaisir pour The Box

Jean-Marc Pisapia éprouve toujours le même plaisir, 40 ans plus tard, à présenter The Box sur scène. (Photo Journal Saint-François : Archives)
Quanrante ans plus tard, The Box monte sur scène avec une fougue renouvelée. Son chanteur Jean-Marc Pisapia a plus de plaisir que jamais à donner à la foule ce qu’elle aime. Le 2 juin au Pavillon Wilson, c’est une soirée énergique remplie de succès souvenirs que le groupe québécois va proposer.
«Le but ultime, à 20 ans quand tu pars un groupe, c’est de faire quelque chose dont les gens vont se rappeler, explique le vocaliste rencontré au Saint-François. Qui va marquer la vie de quelqu’un. Me faire dire par une personne que mes chansons sont la trame sonore de sa jeunesse, c’est le plus beau cadeau. Je peux dire mission accomplie.»
La première mouture de The Box a vu le groupe connaître un succès monstre. Quatre disques certifiés platines avec des bombes radiophoniques comme Closer together, L’Affaire Dumoutier ou Ordinary people. Le groupe québécois tournait à plein régime avec 260 spectacles par année. M. Pisapia avoue que le citron a été trop pressé et que le groupe est tombé mort de fatigue.
La pression était toutefois présente pour regrouper les membres et repartir en tournée. Alors que le chanteur faisait de la musique de publicité, film ou documentaire, il a contacté ses comparses de scène. Ceux-ci on décliné l’invitation.
Pisapia a toutefois remis la boîte en marche avec de nouveaux musiciens. «Ils ont environ 10 ans de moins que moi, comme le fan typique de The Box, indique-t-il. Je joue avec eux depuis 18 ans et on a vraiment du plaisir sur scène. L’effet est contagieux sur la foule.»
Il évoque que ceux-ci ont transformé The Box. La nouvelle mouture du groupe arrive avec une attitude et une présence de scène qui donne un nouveau souffle. «Ils m’ont complètement changé, lance Jean-Marc Pisapia. Quand tu montes sur scène, tu dois arrêter de te prendre trop au sérieux et de faire ta petite vedette. L’important est de s’amuser.»
Privilégier le public
Dans les années 2000, The Box a enregistré de nouvelles chansons. Dans une saveur plus rock-progressive. Des pièces de Black Dog, There lancé en 2005 se retrouvent dans le répertoire. Les fans de la première heure auront aussi les succès souvenirs pour se remplir les oreilles. «Je privilégierai toujours le public, assure-t-il. Si j’allais voir The Police et qu’il ne jouerai pas Walking on the moon, je monterais sur la scène pour leur dire.»
La tournée actuelle propose toutes les pièces du disque éponyme paru en 1984. À partir du deuxième tiers, c’est un spectacle rodé au quart de tour depuis un bout. «Ça marche comme une clef dans la serrure, dit-il. On joue deux chansons récentes desquelles j’aurais tendance à croire que le public ne connaît pas. Mais les applaudissements sont aussi enthousiastes que pour L’Affaire Dumoutier.»
Le spectacle de The Box au Pavillon Wilson est une présentation des Productions Malima. Les billets sont disponibles en ligne.
L’esprit créatif
Âgé de 66 ans, Jean-Marc Pisapia a le rêve de maintenir The Box encore dix ans. Le rythme des spectacles a diminué, ce qui contribue a suscité le plaisir.
Outre la musique, le chanteur s'adonne à la peinture. Une forme d’art différente qui se pratique en solitaire. Le processus mental et créatif demeure cependant le même qu’en chanson.
Il est possible de le voir agiter ses pinceaux à la galerie du village de Mont Tremblant.