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VIDÉO - «Je veux que les hockeyeuses croient en leurs rêves» - Mélodie Daoust

le mercredi 13 avril 2022
Modifié à 0 h 00 min le 15 avril 2022
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Hanna Bunton et Mélodie Daoust souhaitent servir de modèles pour les jeunes hockeyeuses qui rejoindront leur programme prep school du Collège Bourget. (Photo Journal Saint-François - E.T.)

Mélodie Daoust et Hanna Bunton porteront plusieurs chapeaux au sein de la nouvelle équipe de hockey féminin haute performance du Collège Bourget. Celui qui les inspire le plus reste celui d’inspirer la jeune relève.  

 


«On veut leur montrer et leur transmettre notre passion pour le hockey, a lancé Mélodie Daoust au centre du gymnase du collège situé à Rigaud. On veut leur démontrer la persévérance. Qu’elles croient en leurs rêves; quand tu y crois, tu peux te rendre loin dans la vie et dans le sport.»

Hanna Bunton qui dirigera la destinée du prep school avec elle a parlé d’un groupe d’âge [l’adolescence], charnière. «On souhaite qu’on puisse avoir une bonne influence et un grand impact sur elles.»

Les deux entraîneuses ont un curriculum vitae impressionnant. La Campivallensienne a emprunté la voie québécoise pour accéder à l’équipe nationale senior. La seconde, une Ontarienne, a pris le chemin des États-Unis pour parfaire son hockey et ses études. Elle complète en ce moment un mandat chez Hockey Canada.

«C’est important ce qui se met en place au Collège Bourget, poursuit Daoust. Les jeunes filles auront l’option d’étudier en français ou en anglais. Pour le hockey, elles auront aussi plusieurs options et on pourra parler de nos expériences personnelles différentes.»

Quant à leur carrière de hockeyeuse, elles attendent de voir ce qui se trame avec la mise en place d’une ligue professionnelle. Si l’occasion se présente, elles tenteront de conjuguer les deux. Pour le moment, leur concentration est sur les Volts et sur leur vie de famille. 

Les deux femmes de hockey sont heureuses de développer la nouvelle formation ensemble dans un environnement où elles se sentent déjà bien. «C’est comme si on les connaissait depuis toujours.»

Marc Gravel, directeur des secondaires 4 et 5 au Collège Bourget se réjouissait d’accueillir les deux hockeyeuses de renom dans son équipe. «Voyez toute l’expérience et le sérieux qu’elles représentent, a-t-il exprimé. C’est comme si on rentrait dans les grandes ligues. Le Collège Bourget a 172 ans et l’annonce de ce matin en est une majeure pour le sport. C’est une chance inespérée. »

Déjà depuis lundi, où la nouvelle a été rendue publique, le téléphone ne dérougit pas au Collège.

Une huitième équipe de hockey

Il y a quatre ans déjà que l’idée d’un prep school avait été évoquée au Collège Bourget. Mélodie Daoust avait reçu un coup de fil d’un autre Campivallensien. Maxime Bérubé, ancien football étoile du Rouge et Or de l’Université Laval et coordonnateur des sports au collège de Rigaud lui avait parlé du projet. Un message qui n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde. «Ça faisait partie de mes buts après ma carrière», a souligné Daoust.

Déjà le Collège Bourget propose sept équipes de hockey compétitives. Deux de celles-ci sont de type prep school et évoluent dans la Canadian Sport School Hockey League

La structure hockey est déjà bien développée et il sera facile d’y ajouter une équipe féminine. Reste à voir dans quelle ligue elle évoluera. «Idéalement, on aimerait accueillir entre 18 et 22 filles, a résumé Bérubé. Le mandat est de développer le hockey féminin. On verra si on joint une ligue ou si on joue des showcase. Il y a quatre prep school au Québec présentement. » On sait que le Collège Bourget aimerait que ses Volts féminines soient sanctionnées par Hockey Québec comme le sont ses équipes masculines.

On sait toutefois que l’équipe principale, qui réunira les hockeyeuses de secondaire 4 à secondaire 6 pratiquera entre 8 et 10 heures par semaine. Les athlètes plus jeunes du secondaire seront insérées dans une équipe de développement et auront deux à trois séances sur glace par semaine.